La protection sociale contemporaine de la veuve (1870-1945). [Thèse].
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Titre
La protection sociale contemporaine de la veuve (1870-1945). [Thèse].
[Thèse de doctorat, histoire du droit, Université Montesquieu - Bordeaux IV, 2005].
Résumé de la thèse :
Bien que constituant un phénomène social important à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la société ne considère pas comme un problème social le veuvage féminin, et ce, même si pour la femme, la perte de l'époux entraîne bien souvent des difficultés matérielles importantes. Les pouvoirs publics ne mettent pas en place de politiques sociales particulières à leur encontre. Les veuves ne peuvent compter que sur elles-mêmes et sur la solidarité familiale. Elles peuvent encore recourir à la charité ou à l'assistance publique, lesquelles varient d'un lieu à l'autre. Seule une minorité d'entre elles sont, en effet, protégées par les règles du droit civil qui leur permet d'hériter de revenus suffisants. Cependant, si à la différence de l'Allemagne, la France ne met pas en place d'assurance-veuvage, on constate que se développe une protection dérivée de la veuve à travers le système des pensions. Ce système repose sur plusieurs critères, à savoir la durée du mariage, la présence ou non d'enfants à charge, l'existence ou l'absence de ressources suffisantes pour subvenir à ses besoins. Avec la Première guerre mondiale et sa cohorte de veuves de guerre, le veuvage est mis sur le devant de la scène et des mesures particulières d'assistance sont prises pour ces victimes du conflit. Parallèlement, la protection dérivée des veuves civiles continue son expansion et s'améliore, mais de façon dispersée. Il apparaît, en effet, que la protection de la veuve est souvent instrumentalisée.
[Thèse de doctorat, histoire du droit, Université Montesquieu - Bordeaux IV, 2005].
Résumé de la thèse :
Bien que constituant un phénomène social important à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la société ne considère pas comme un problème social le veuvage féminin, et ce, même si pour la femme, la perte de l'époux entraîne bien souvent des difficultés matérielles importantes. Les pouvoirs publics ne mettent pas en place de politiques sociales particulières à leur encontre. Les veuves ne peuvent compter que sur elles-mêmes et sur la solidarité familiale. Elles peuvent encore recourir à la charité ou à l'assistance publique, lesquelles varient d'un lieu à l'autre. Seule une minorité d'entre elles sont, en effet, protégées par les règles du droit civil qui leur permet d'hériter de revenus suffisants. Cependant, si à la différence de l'Allemagne, la France ne met pas en place d'assurance-veuvage, on constate que se développe une protection dérivée de la veuve à travers le système des pensions. Ce système repose sur plusieurs critères, à savoir la durée du mariage, la présence ou non d'enfants à charge, l'existence ou l'absence de ressources suffisantes pour subvenir à ses besoins. Avec la Première guerre mondiale et sa cohorte de veuves de guerre, le veuvage est mis sur le devant de la scène et des mesures particulières d'assistance sont prises pour ces victimes du conflit. Parallèlement, la protection dérivée des veuves civiles continue son expansion et s'améliore, mais de façon dispersée. Il apparaît, en effet, que la protection de la veuve est souvent instrumentalisée.
Auteur
CHAINEAUD, Christel
Année
2005
Type
Thèse
Mot-clé
Veuves de guerre
Viduité
Protection sociale
Histoire sociale
Veuves civiles
Retraite
Allocations familiales
Accidents du travail
Assurances sociales
Mutualité
Institutions patronales
Assistance
Guerre Mondiale (Première)
Guerre Mondiale (Seconde)
Droit social
Droit des assurances
XIXe, XXe
Viduité
Protection sociale
Histoire sociale
Veuves civiles
Retraite
Allocations familiales
Accidents du travail
Assurances sociales
Mutualité
Institutions patronales
Assistance
Guerre Mondiale (Première)
Guerre Mondiale (Seconde)
Droit social
Droit des assurances
XIXe, XXe