Voyageurs et marchandises aux temps carolingiens : les réseaux de communication entre Loire et Meuse aux VIIIe et IXe siècles. [Ouvrage].
Contenu
Titre
Voyageurs et marchandises aux temps carolingiens : les réseaux de communication entre Loire et Meuse aux VIIIe et IXe siècles. [Ouvrage].
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire médiévale, Paris I, 1992, même titre].
Présentation de l'ouvrage :
Cet ouvrage plonge au cœur du monde carolingien. De brillantes théories ont tenté de proposer une explication globale de la vie économique de ces régions, mais les apports récents de l'archéologie, de la numismatique, la relecture attentive des sources écrites invitent à reprendre la question de façon plus pragmatique, plus proche des réalités quotidiennes des populations du temps. On voit ainsi apparaître une économie vivante, dont l'assise première est certes la terre qui est à la base de la richesse de la classe dominante, mais où la monnaie, la production artisanale locale et les échanges ont leur place. Les voyageurs lointains, la circulation monétaire à longue distance ne représentent pas l'essentiel et sont souvent supplantés par les échanges locaux, les marchés que l'on retrouve aussi bien en ville que dans les vici et les bourgs monastiques. La production du sel et du vin montre clairement la mise en place d'un réseau de distribution capable d'approvisionner les populations de l'empire comme celles qui lui sont extérieures au prix d'une spécialisation relative de certaines régions qui prennent l'ascendant sur les autres. Les vallées de la Loire et de la Seine, les côtes de l'Atlantique et de la Manche ainsi qu'un axe de la mer du Nord à la Bourgogne se détachent et font figure de zones ouvertes. Cette croissance économique réelle, mais inégale, appelle donc à un approfondissement de la géographie historique de ce vaste espace.
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire médiévale, Paris I, 1992, même titre].
Présentation de l'ouvrage :
Cet ouvrage plonge au cœur du monde carolingien. De brillantes théories ont tenté de proposer une explication globale de la vie économique de ces régions, mais les apports récents de l'archéologie, de la numismatique, la relecture attentive des sources écrites invitent à reprendre la question de façon plus pragmatique, plus proche des réalités quotidiennes des populations du temps. On voit ainsi apparaître une économie vivante, dont l'assise première est certes la terre qui est à la base de la richesse de la classe dominante, mais où la monnaie, la production artisanale locale et les échanges ont leur place. Les voyageurs lointains, la circulation monétaire à longue distance ne représentent pas l'essentiel et sont souvent supplantés par les échanges locaux, les marchés que l'on retrouve aussi bien en ville que dans les vici et les bourgs monastiques. La production du sel et du vin montre clairement la mise en place d'un réseau de distribution capable d'approvisionner les populations de l'empire comme celles qui lui sont extérieures au prix d'une spécialisation relative de certaines régions qui prennent l'ascendant sur les autres. Les vallées de la Loire et de la Seine, les côtes de l'Atlantique et de la Manche ainsi qu'un axe de la mer du Nord à la Bourgogne se détachent et font figure de zones ouvertes. Cette croissance économique réelle, mais inégale, appelle donc à un approfondissement de la géographie historique de ce vaste espace.
Auteur
BRUAND, Olivier
Editeur
Bruxelles, Paris, De Bœck université (Bibliothèque du Moyen Âge)
Année
2002
Type
Monographie
Pages
357 p.
ISBN
9782804139742
Mot-clé
Transports
Voyageurs - Voyages
Commerce terrrestre
Carolingiens
Loire (fleuve)
Meuse (fleuve)
Moyen Âge
Commerce du sel
Commerce du vin
Circulation monétaire
Voyageurs - Voyages
Commerce terrrestre
Carolingiens
Loire (fleuve)
Meuse (fleuve)
Moyen Âge
Commerce du sel
Commerce du vin
Circulation monétaire