Mazarin et l'argent : banquiers et prête-noms.
Contenu
Titre
Mazarin et l'argent : banquiers et prête-noms.
Présentation de l'ouvrage :
Depuis plus de trois siècles, l'enrichissement du cardinal Mazarin n'a jamais cessé de susciter curiosités et polémiques. Qu'il se soit enrichi, le fait est indéniable, et ce livre montre par quelles voies. Mais il rappelle aussi que tous les ministres du XVIIe siècle ont édifié des fortunes. Ils se devaient de faire preuve de magnificence pour la gloire du maître qu'ils servaient. On attendait d'un ministre, à plus forte raison d'un cardinal, qu'il brillât par sa maison et son train, sa clientèle et sa table ouverte, son mécénat et ses collections. La solidarité familiale n'était pas moins naturelle : en même temps que le ministre faisait participer ses parents à sa réussite, il les employait au service du roi. Enfin et surtout, son propre crédit devait aider au besoin les finances de l'État : à partir de 1635, dans sa lutte contre la Maison d'Autriche, la monarchie vécut en effet d'expédients et s'en remit aux "gens d'affaires" pour faire face à des dépenses bien supérieures à ses ressources ordinaires. Les dérives étaient certes inévitables, mais les revers de fortune ne l'étaient pas moins, dès que la position politique du ministre était menacée : sous la Fronde, Mazarin vit sombrer une grande part de ses biens et de ses revenus, et seul le rétablissement de la paix civile lui permit de réparer ses pertes. C'est à travers le rôle des intermédiaires révélés par les archives - trois banquiers et deux prête-noms - que Claude Dulong a choisi d'éclairer le système mis en place par Mazarin pour se financer tout en finançant l'État. Un système qui, quels qu'aient été ses vices, permit de mener à bien une guerre et de sauver le trône du jeune Louis XIV.
Présentation de l'ouvrage :
Depuis plus de trois siècles, l'enrichissement du cardinal Mazarin n'a jamais cessé de susciter curiosités et polémiques. Qu'il se soit enrichi, le fait est indéniable, et ce livre montre par quelles voies. Mais il rappelle aussi que tous les ministres du XVIIe siècle ont édifié des fortunes. Ils se devaient de faire preuve de magnificence pour la gloire du maître qu'ils servaient. On attendait d'un ministre, à plus forte raison d'un cardinal, qu'il brillât par sa maison et son train, sa clientèle et sa table ouverte, son mécénat et ses collections. La solidarité familiale n'était pas moins naturelle : en même temps que le ministre faisait participer ses parents à sa réussite, il les employait au service du roi. Enfin et surtout, son propre crédit devait aider au besoin les finances de l'État : à partir de 1635, dans sa lutte contre la Maison d'Autriche, la monarchie vécut en effet d'expédients et s'en remit aux "gens d'affaires" pour faire face à des dépenses bien supérieures à ses ressources ordinaires. Les dérives étaient certes inévitables, mais les revers de fortune ne l'étaient pas moins, dès que la position politique du ministre était menacée : sous la Fronde, Mazarin vit sombrer une grande part de ses biens et de ses revenus, et seul le rétablissement de la paix civile lui permit de réparer ses pertes. C'est à travers le rôle des intermédiaires révélés par les archives - trois banquiers et deux prête-noms - que Claude Dulong a choisi d'éclairer le système mis en place par Mazarin pour se financer tout en finançant l'État. Un système qui, quels qu'aient été ses vices, permit de mener à bien une guerre et de sauver le trône du jeune Louis XIV.
Auteur
DULONG, Claude
Editeur
Paris, Ecole des Chartes. (Mémoires et documents de l'Ecoles des Chartes, 66).
Année
2002
Type
Monographie
Pages
358 p.
ISBN
9782900791509
Mot-clé
Jules Mazarin ( 1602-1661)
Banques - Banquiers
Patrimoine (fortune)
Biographies
Prête-noms
Principal ministre
XVIIe
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Principal ministre
XVIIe