La constitution anglaise, un modèle politique et institutionnel dans la France des Lumières. [Ouvrage].
Contenu
Titre
La constitution anglaise, un modèle politique et institutionnel dans la France des Lumières. [Ouvrage].
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire du Droit. Aix-Marseille III, 2000, même titre].
Présentation de l'éditeur :
Au rebours d’une tradition séculaire d’hostilité et de méfiance, la régence de Philippe d’Orléans ouvre une nouvelle période, renforcée par le renversement des alliances diplomatiques traditionnelles. Entre 1715 et 1748, par une surprenante accélération de l’histoire, l’Angleterre change radicalement de statut. De l’île des révolutions, elle devient « l’île philosophique », du calvaire des rois, le sanctuaire de la liberté. Non sans résistances, l’entreprise intellectuelle d’une génération aura suffi à renverser les traditionnelles représentations de la nation rivale et ennemie. Au long de ces quelques trente années, l’histoire, l’ordre social et les institutions font l’objet d’une relecture qui élève progressivement l’Angleterre au rang de modèle. Point d’orgue de cette période, l’œuvre de Montesquieu vient couronner cette entreprise de reconstruction. Il est de tradition dans l’histoire des idées politiques de rechercher autour de quelques auteurs des césures, des cassures, qui marquent une ligne de fracture, un « avant » et un « après ». Les pages de Montesquieu sur l’Angleterre en font assurément partie. Elles en sont même l’exemple-type.
Une fois ses fondations posées, ses contours dessinés, le modèle anglais gagne en précision entre 1748 et 1789. Désormais cadre privilégié de la réflexion politique et institutionnelle, il suscite tantôt l’enthousiasme, tantôt le rejet, tout en étant un instrument efficace de la contestation des assises traditionnelles de la monarchie d’Ancien Régime.
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire du Droit. Aix-Marseille III, 2000, même titre].
Présentation de l'éditeur :
Au rebours d’une tradition séculaire d’hostilité et de méfiance, la régence de Philippe d’Orléans ouvre une nouvelle période, renforcée par le renversement des alliances diplomatiques traditionnelles. Entre 1715 et 1748, par une surprenante accélération de l’histoire, l’Angleterre change radicalement de statut. De l’île des révolutions, elle devient « l’île philosophique », du calvaire des rois, le sanctuaire de la liberté. Non sans résistances, l’entreprise intellectuelle d’une génération aura suffi à renverser les traditionnelles représentations de la nation rivale et ennemie. Au long de ces quelques trente années, l’histoire, l’ordre social et les institutions font l’objet d’une relecture qui élève progressivement l’Angleterre au rang de modèle. Point d’orgue de cette période, l’œuvre de Montesquieu vient couronner cette entreprise de reconstruction. Il est de tradition dans l’histoire des idées politiques de rechercher autour de quelques auteurs des césures, des cassures, qui marquent une ligne de fracture, un « avant » et un « après ». Les pages de Montesquieu sur l’Angleterre en font assurément partie. Elles en sont même l’exemple-type.
Une fois ses fondations posées, ses contours dessinés, le modèle anglais gagne en précision entre 1748 et 1789. Désormais cadre privilégié de la réflexion politique et institutionnelle, il suscite tantôt l’enthousiasme, tantôt le rejet, tout en étant un instrument efficace de la contestation des assises traditionnelles de la monarchie d’Ancien Régime.
Auteur
TILLET, Édouard
Editeur
Aix-en-Provence, PU d'Aix-Marseille, Collection d'histoire des institutions et des idées politiques (C.E.R.H.I.I.P.), n° XVIII
Année
2001
Type
Monographie
Pages
628 p.
ISBN
2731402245
Mot-clé
Lumières (XVIIIe siècle)
Angleterre
Constitutions
Droit constitutionnel
Histoire constitutionnelle
Histoire des idées politiques
Angleterre
Constitutions
Droit constitutionnel
Histoire constitutionnelle
Histoire des idées politiques