Le Conseil du sceau des titres (1858-1870), Institutions, héraldique et société. [Thèse].
Contenu
Titre
Le Conseil du sceau des titres (1858-1870), Institutions, héraldique et société. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire du droit Paris X-Nanterre, 2004].
Résumé de la thèse :
Le Conseil du sceau des titres près le Ministère de la Justice a établi un registre des accessoires du nom accordés aux titrés distingués par le souverain. Ce document officiel -original unique- est perdu depuis plus de quarante ans. Il nécessitait une reconstitution graphique. Chaînon manquant de l'histoire du droit et des institutions, il contenait des miniatures peintes mesurant 45x55 mm. Héritier de onze siècles, le droit héraldique applique en 1859 l'esprit du régime bonapartiste. L'intention du législateur subit des changements jusqu'en 1870. Napoléon III, qualifié d'<i>empereur des ouvriers et des Arabes</i>, reste en quête de légitimité. Cet armorial reflète de sa personnalité et récuse deux dogmes historiographiques : la présumée perte d'influence des Carbonari et la coupure arbitraire entre la période autoritaire et celle dite libérale. Une prudente lecture allégorique et symbolique des écus le montre. Parallèlement aux enregistrements légaux, l'usage a reconnu l'existence d'autres armoiries de courtoisie, y compris les municipalités, qui eurent une portée institutionnelle et sociale. Enfin, cet armorial fut le dernier de toute l'histoire du droit français.
Thèse de doctorat, Histoire du droit Paris X-Nanterre, 2004].
Résumé de la thèse :
Le Conseil du sceau des titres près le Ministère de la Justice a établi un registre des accessoires du nom accordés aux titrés distingués par le souverain. Ce document officiel -original unique- est perdu depuis plus de quarante ans. Il nécessitait une reconstitution graphique. Chaînon manquant de l'histoire du droit et des institutions, il contenait des miniatures peintes mesurant 45x55 mm. Héritier de onze siècles, le droit héraldique applique en 1859 l'esprit du régime bonapartiste. L'intention du législateur subit des changements jusqu'en 1870. Napoléon III, qualifié d'<i>empereur des ouvriers et des Arabes</i>, reste en quête de légitimité. Cet armorial reflète de sa personnalité et récuse deux dogmes historiographiques : la présumée perte d'influence des Carbonari et la coupure arbitraire entre la période autoritaire et celle dite libérale. Une prudente lecture allégorique et symbolique des écus le montre. Parallèlement aux enregistrements légaux, l'usage a reconnu l'existence d'autres armoiries de courtoisie, y compris les municipalités, qui eurent une portée institutionnelle et sociale. Enfin, cet armorial fut le dernier de toute l'histoire du droit français.
Auteur
LAMARQUE, Philippe
Année
2004
Type
Thèse
Mot-clé
Histoire des institutions
Héraldique
Conseil du sceau des titres
Ministère de la Justice
Garde des Sceaux
Référendaire du sceau
Sigillographie
Blason
Second Empire
XIXe
Héraldique
Conseil du sceau des titres
Ministère de la Justice
Garde des Sceaux
Référendaire du sceau
Sigillographie
Blason
Second Empire
XIXe