L'antiprotestantisme en France de 1814 à 1870 : entre Bossuet et Maurras. [Ouvrage].
Contenu
Titre
L'antiprotestantisme en France de 1814 à 1870 : entre Bossuet et Maurras. [Ouvrage].
4° de couverture :
En ce temps où l'œcuménisme est plus fréquent que l'affrontement entre chrétiens, on oublierait volontiers les anciennes polémiques. Or il faut se rendre à l'évidence : au siècle dernier, catholiques et protestants brandissaient plus souvent l'invective, voire l'anathème, que le rameau d'olivier. L'antiprotestantisme fut même l'un des ressorts permanents du débat intellectuel.
Le clergé catholique a entrepris, à partir de la Restauration, un vaste effort de reconquête de la société et de l'État ; au même moment, les protestants se découvraient, eux aussi, le devoir de convertir la France. D'où l'éclosion d'une vive controverse. Si la polémique puise d'abord largement ses thèmes à la tradition du Grand Siècle, elle dénonce également dans la Réforme, selon la formule de Joseph de Maistre, un « sansculottisme de la religion », et dans les sociétés bibliques d'Angleterre ou de Genève, un complot de l'étranger contre la religion nationale.
Quittant le champ théologique pour se muer en mythe politique, face à un ennemi qui finit par se confondre avec le spectre menaçant du monde moderne, l'antiprotestantisme assume une triple dimension idéologique, historique et politique, et devient comme « la répétition générale de l'antisémitisme ». On quitte le royaume de Bossuet pour entrer déjà dans le monde de Charles Maurras.
4° de couverture :
En ce temps où l'œcuménisme est plus fréquent que l'affrontement entre chrétiens, on oublierait volontiers les anciennes polémiques. Or il faut se rendre à l'évidence : au siècle dernier, catholiques et protestants brandissaient plus souvent l'invective, voire l'anathème, que le rameau d'olivier. L'antiprotestantisme fut même l'un des ressorts permanents du débat intellectuel.
Le clergé catholique a entrepris, à partir de la Restauration, un vaste effort de reconquête de la société et de l'État ; au même moment, les protestants se découvraient, eux aussi, le devoir de convertir la France. D'où l'éclosion d'une vive controverse. Si la polémique puise d'abord largement ses thèmes à la tradition du Grand Siècle, elle dénonce également dans la Réforme, selon la formule de Joseph de Maistre, un « sansculottisme de la religion », et dans les sociétés bibliques d'Angleterre ou de Genève, un complot de l'étranger contre la religion nationale.
Quittant le champ théologique pour se muer en mythe politique, face à un ennemi qui finit par se confondre avec le spectre menaçant du monde moderne, l'antiprotestantisme assume une triple dimension idéologique, historique et politique, et devient comme « la répétition générale de l'antisémitisme ». On quitte le royaume de Bossuet pour entrer déjà dans le monde de Charles Maurras.
Auteur
SACQUIN, Michèle
Editeur
Paris, Ecole des Chartes, diff. H.Champion : Genève, diff. Droz. (Mémoires et documents de l'Ecole des Chartes, 5). (Thèse, doctorat, Histoire, Caen, 1997).
Année
1998
Type
Monographie
Pages
526 p.
ISBN
978290079127
Mot-clé
Protestants
Réforme
Antiprotestantisme
XIXe
Bossuet
Maurras
Histoire des idées politiques
Prédicateurs - Prédications
XVIIe, XVIIIe, XIXe
Réforme
Antiprotestantisme
XIXe
Bossuet
Maurras
Histoire des idées politiques
Prédicateurs - Prédications
XVIIe, XVIIIe, XIXe