Les origines du mouvement ouvrier en Martinique, 1870-1900.
Contenu
Titre
Les origines du mouvement ouvrier en Martinique, 1870-1900.
Résumé de l'ouvrage :
Il n'est pas sans risque de parler du mouvement ouvrier à la Martinique. Qui est l'ouvrier aux Antilles ? L'artisan, le travailleur salarié des villes, le "cultivateur", le "journalier" ? L'auteur, Jacques Adélaïde-Merlande, a choisi de donner la première place aux travailleurs des champs qui tirent leurs revenus à la fois de l'exploitation privée et d'un travail salarié. En effet, depuis le XVIIIe siècle, l'économie de la Martinique est fondée sur l'exploitation de la canne à sucre. Bien qu'il subsiste des cultures secondaires (café, cacao, coton, tabac...), cette économie tend vers la monoculture impliquant la grande propriété et une main-d'œuvre abondante capable de s'adapter à des travaux pénibles. Celle-ci est fournie par la traite des nègres utilisés comme esclaves jusqu'à l'abolition de l'esclavage en 1848. Toutefois, la canne à sucre continue à occuper le premier rang dans les revenus de la Martinique. Mais les conditions de vie sont misérables, les salaires dérisoires. Les premiers conflits sociaux concernent les relations entre les salariés agricoles et les grands propriétaires fonciers. L'ouvrage met surtout l'accent sur la grève de 1900 qui fit des victimes et eut un grand retentissement en France. La grève de 1900 révèle une prise de conscience chez les salariés agricoles : celle de leur misère et de leur solidarité dans leurs intérêts. C'est elle qui marque vraiment le début du mouvement ouvrier à la Martinique.
Résumé de l'ouvrage :
Il n'est pas sans risque de parler du mouvement ouvrier à la Martinique. Qui est l'ouvrier aux Antilles ? L'artisan, le travailleur salarié des villes, le "cultivateur", le "journalier" ? L'auteur, Jacques Adélaïde-Merlande, a choisi de donner la première place aux travailleurs des champs qui tirent leurs revenus à la fois de l'exploitation privée et d'un travail salarié. En effet, depuis le XVIIIe siècle, l'économie de la Martinique est fondée sur l'exploitation de la canne à sucre. Bien qu'il subsiste des cultures secondaires (café, cacao, coton, tabac...), cette économie tend vers la monoculture impliquant la grande propriété et une main-d'œuvre abondante capable de s'adapter à des travaux pénibles. Celle-ci est fournie par la traite des nègres utilisés comme esclaves jusqu'à l'abolition de l'esclavage en 1848. Toutefois, la canne à sucre continue à occuper le premier rang dans les revenus de la Martinique. Mais les conditions de vie sont misérables, les salaires dérisoires. Les premiers conflits sociaux concernent les relations entre les salariés agricoles et les grands propriétaires fonciers. L'ouvrage met surtout l'accent sur la grève de 1900 qui fit des victimes et eut un grand retentissement en France. La grève de 1900 révèle une prise de conscience chez les salariés agricoles : celle de leur misère et de leur solidarité dans leurs intérêts. C'est elle qui marque vraiment le début du mouvement ouvrier à la Martinique.
Auteur
ADÉLAÏDE-MERLANDE, Jacques
Editeur
Paris, éd. Karthala
Année
2000
Type
Monographie
Pages
263 p.
ISBN
9782845860254
Mot-clé
Histoire du travail
Mouvements ouvriers
Syndicats - Syndicalisme
Grèves
Martinique
Antilles françaises
XIXe
Mouvements ouvriers
Syndicats - Syndicalisme
Grèves
Martinique
Antilles françaises
XIXe