L'ordre souverain de Malte en droit international public.
Contenu
Titre
L'ordre souverain de Malte en droit international public.
[Thèse de doctorat, Histoire du Droit, Toulouse I, 2000]
Résumé de la thèse :
L'Ordre souverain de Malte aura résisté à bien des tourments de l'histoire. Issu des croisades, les évènements le porteront successivement de Jérusalem à Chypre, puis Rhodes et Malte ou il exercera sa souveraineté. Chassé par les troupes de Bonaparte, après diverses étapes, il s'installera définitivement à Rome. Institution unique réunissant à la fois les qualités d'ordre religieux et d'ordre souverain, il divise aujourd'hui les juristes : ne possédant plus de territoire, est-il toujours sujet de droit international ? La question dépasse la théorie, lorsque 81 pays, dont l'Italie, sur le territoire duquel l'ordre a son siège, reconnaissent l'ordre comme institution souveraine avec laquelle ils échangent leurs ambassadeurs. La France s'y refuse encore, tout en acceptant de recevoir son grand maitre avec tous les égards dus à un chef d'État ! Si l'ordre n'est pas un État, au sens donné aujourd'hui par le droit international public, il est indiscutablement bien plus qu'une organisation non gouvernementale. Il s'agit bien d'une institution <i>sui generis</i>. Ces discussions ne l'empêchent guère de continuer une œuvre humanitaire considérable, commencée il y aura bienôt neuf cent ans.
[Thèse de doctorat, Histoire du Droit, Toulouse I, 2000]
Résumé de la thèse :
L'Ordre souverain de Malte aura résisté à bien des tourments de l'histoire. Issu des croisades, les évènements le porteront successivement de Jérusalem à Chypre, puis Rhodes et Malte ou il exercera sa souveraineté. Chassé par les troupes de Bonaparte, après diverses étapes, il s'installera définitivement à Rome. Institution unique réunissant à la fois les qualités d'ordre religieux et d'ordre souverain, il divise aujourd'hui les juristes : ne possédant plus de territoire, est-il toujours sujet de droit international ? La question dépasse la théorie, lorsque 81 pays, dont l'Italie, sur le territoire duquel l'ordre a son siège, reconnaissent l'ordre comme institution souveraine avec laquelle ils échangent leurs ambassadeurs. La France s'y refuse encore, tout en acceptant de recevoir son grand maitre avec tous les égards dus à un chef d'État ! Si l'ordre n'est pas un État, au sens donné aujourd'hui par le droit international public, il est indiscutablement bien plus qu'une organisation non gouvernementale. Il s'agit bien d'une institution <i>sui generis</i>. Ces discussions ne l'empêchent guère de continuer une œuvre humanitaire considérable, commencée il y aura bienôt neuf cent ans.
Auteur
KNOPF-SILVESTRE, Frédérique
Année
2000
Type
Thèse
Mot-clé
Ordre de Malte
Histoire des relations internationales
Droit international public
Histoire des relations internationales
Droit international public