Finances et politique en Bretagne au début des temps modernes (1491-1547).
Contenu
Titre
Finances et politique en Bretagne au début des temps modernes (1491-1547).
Edition
Texte remanié d'une thèse de doctorat nouveau régime, Brest, 1996 : <i>L'administration financière de la Bretagne de la fin du XVe siècle aux années 1540. Analyse d'un processus d'intégration d'une principauté au royaume</i>.
Auteur
LE PAGE, Dominique
Résumé
Présentation de l'ouvrage :
De 1491, date du mariage de Charles VIII et d’Anne de Bretagne, à 1547, fin du règne de François Ier, la Bretagne vit une étape importante de son histoire qui la voit passer du statut de principauté quasi autonome à celui de province intégrée au royaume. De cette évolution, on a gardé le souvenir de l’édit d’Union de 1532, qui a défini les relations entre la Bretagne et la France jusqu'à la Révolution de 1789.
L’étude de la politique menée par la monarchie dans le domaine financier au cours de la première moitié du XVIe siècle montre que cet acte n’a constitué que l’aspect le plus « spectaculaire » d’un processus d’intégration plus long et plus complexe engagé de façon résolue dès 1491 et poursuivi au-delà de 1532. Il s’est traduit par un remodelage profond de l’administration héritée de la période ducale, par une mainmise sur les ressources de la province et par un choix attentif du personnel chargé de la perception des impôts.
Sans rencontrer d'opposition majeure, ce processus a connu des phases d’accélération - sous Charles VIII et après 1524 - et des moments de temporisation, surtout après 1498, quand Anne de Bretagne profitant de la restauration de ses pouvoirs ducaux a tenté de rétablir l’autonomie de la principauté bretonne.
« <i>À la lecture du travail important de Dominique Le Page, on comprend tout ce que peut apporter l’analyse des milieux administratifs à la connaissance des rapports entre l’État et les populations du royaume. Lorsqu’il démonte les mécanismes de fonctionnement de la centralisation monarchique, lorsqu’il met en relief l’enjeu politique des réformes financières et le rôle éminent des gens de finances, il apporte une pierre solide à la connaissance de la croissance de l'Etat français moderne en même temps qu'il incite à porter un regard neuf sur les modalités administratives et humaines de la disparition des grands États princiers médiévaux</i> ». Jean Kerhervé
De 1491, date du mariage de Charles VIII et d’Anne de Bretagne, à 1547, fin du règne de François Ier, la Bretagne vit une étape importante de son histoire qui la voit passer du statut de principauté quasi autonome à celui de province intégrée au royaume. De cette évolution, on a gardé le souvenir de l’édit d’Union de 1532, qui a défini les relations entre la Bretagne et la France jusqu'à la Révolution de 1789.
L’étude de la politique menée par la monarchie dans le domaine financier au cours de la première moitié du XVIe siècle montre que cet acte n’a constitué que l’aspect le plus « spectaculaire » d’un processus d’intégration plus long et plus complexe engagé de façon résolue dès 1491 et poursuivi au-delà de 1532. Il s’est traduit par un remodelage profond de l’administration héritée de la période ducale, par une mainmise sur les ressources de la province et par un choix attentif du personnel chargé de la perception des impôts.
Sans rencontrer d'opposition majeure, ce processus a connu des phases d’accélération - sous Charles VIII et après 1524 - et des moments de temporisation, surtout après 1498, quand Anne de Bretagne profitant de la restauration de ses pouvoirs ducaux a tenté de rétablir l’autonomie de la principauté bretonne.
« <i>À la lecture du travail important de Dominique Le Page, on comprend tout ce que peut apporter l’analyse des milieux administratifs à la connaissance des rapports entre l’État et les populations du royaume. Lorsqu’il démonte les mécanismes de fonctionnement de la centralisation monarchique, lorsqu’il met en relief l’enjeu politique des réformes financières et le rôle éminent des gens de finances, il apporte une pierre solide à la connaissance de la croissance de l'Etat français moderne en même temps qu'il incite à porter un regard neuf sur les modalités administratives et humaines de la disparition des grands États princiers médiévaux</i> ». Jean Kerhervé
Editeur
Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France
Année
1997
Type
Thèse
Pages
748 p.
Mot-clé
Bretagne
Finances publiques
XVe, XVIe
Administration provinciales
Impôts - Fiscalité
Histoire des provinces
Finances publiques
XVe, XVIe
Administration provinciales
Impôts - Fiscalité
Histoire des provinces