Aspects de l'idéologie politique en Bretagne à travers les chroniqueurs (XIVe-XVe siècles). [Thèse].
Contenu
Titre
Aspects de l'idéologie politique en Bretagne à travers les chroniqueurs (XIVe-XVe siècles). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Université Montesquieu - Bordeaux I, 1995. (Dactylographiée)].
Résumé de la thèse :
Les chroniqueurs bretons médievaux ont tente de susciter une historiographie spécifique propre à étayer les revendications indépendantistes de leurs ducs, mais des obstacles contraignants les obligent a tempérer leurs prétentions. Les sources légendaires ne permettent pas d'affirmer une originalité absolument incomparable des bretons, puisque ceux-ci doivent s'égaler aux autres grands peuples européens en se targuant d'une même ascendance troyenne. Les princes armoricains dans les chroniques restent tenus de conserver certains ménagements a l'égard de la royauté, puisque des liens féodaux, sentimentaux et familiaux empêchent toute rupture irréversible. Alain Bouchart n'ose pas dénoncer trop ouvertement la pernicieuse influence des aristocrates français sur le dernier duc, François II, pour ne pas donner prise aux revendications royales concernant le contrôle des transfuges réfugiés en Armorique. Surtout, il rejette la responsabilité du désastre final sur Landais, favori du duc, avant de devenir son maitre, puis le tyran de son pays par la démission coupable du monarque. C'est la modernité de Bouchart, contemporain de Commynes, dans une époque qui renouvelle la problématique de la tyrannie en la laïcisant et en valorisant la légitime résistance des corps intermédiaires (aristocrates et officiers) face a la dictature.
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Université Montesquieu - Bordeaux I, 1995. (Dactylographiée)].
Résumé de la thèse :
Les chroniqueurs bretons médievaux ont tente de susciter une historiographie spécifique propre à étayer les revendications indépendantistes de leurs ducs, mais des obstacles contraignants les obligent a tempérer leurs prétentions. Les sources légendaires ne permettent pas d'affirmer une originalité absolument incomparable des bretons, puisque ceux-ci doivent s'égaler aux autres grands peuples européens en se targuant d'une même ascendance troyenne. Les princes armoricains dans les chroniques restent tenus de conserver certains ménagements a l'égard de la royauté, puisque des liens féodaux, sentimentaux et familiaux empêchent toute rupture irréversible. Alain Bouchart n'ose pas dénoncer trop ouvertement la pernicieuse influence des aristocrates français sur le dernier duc, François II, pour ne pas donner prise aux revendications royales concernant le contrôle des transfuges réfugiés en Armorique. Surtout, il rejette la responsabilité du désastre final sur Landais, favori du duc, avant de devenir son maitre, puis le tyran de son pays par la démission coupable du monarque. C'est la modernité de Bouchart, contemporain de Commynes, dans une époque qui renouvelle la problématique de la tyrannie en la laïcisant et en valorisant la légitime résistance des corps intermédiaires (aristocrates et officiers) face a la dictature.
Edition
Doctorat nouveau régime, Bordeaux I, 1995
Auteur
LE ROY, Hervé
Editeur
ANRT, 1996, 3 MF
Année
1995
Type
Thèse
Mot-clé
Bretagne
Histoire des idées politiques
Idéologies politiques
Chroniques - Chroniqueurs
XIVe, XVe
Histoire des idées politiques
Idéologies politiques
Chroniques - Chroniqueurs
XIVe, XVe