Sciences et colonisation sous l'Ancien Régime. Le cas de la Guyane et des Antilles françaises (XVIIe-XVIIIe siècles). [Thèse].
Contenu
Titre
Sciences et colonisation sous l'Ancien Régime. Le cas de la Guyane et des Antilles françaises (XVIIe-XVIIIe siècles). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire, Bordeaux III, 2000].
Résumé de la thèse :
La problématique de ce travail interroge les formes, le rôle et l'importance des pratiques scientifiques dans le fait colonial d'Ancien Régime, à partir de l'exemple de la Guyane et des Antilles française. L'introduction présente les fondements historiographiques et méthodologiques de cette recherche, à la croisée de l'histoire des sciences, de l'histoire culturelle, de l'histoire de l'État et de l'histoire coloniale. Les annexes rassemblent un inventaire des sources (archives des colonies et des institutions scientifiques), trois bibliographies, et une centaine de documents. La 1ere partie (» <i>le temps des pionniers. Essai d'archéologie des sciences coloniales</i> ») analyse les premières étapes de la construction d'un savoir scientifique colonial, des savoirs (entre amérindiens, européens, africains) ; pratiques d'appropriation de l'espace et de la nature par les premiers colons (délimiter, nommer, décrire) ; collections, cartes et ouvrages imprimés ; rôle des missionnaires et des milieux savant pré-académiques parisiens. La 2eme partie (« <i>Les rouages scientifiques de la machine coloniale des rois de France. Mise en place. 1664-1720</i> »), commence avec la reprise en main des colonies par la monarchie : dans la continuité des actes fondateurs de Colbert, l'administration coloniale et les institutions scientifiques (académie des sciences, jardin du roi et observatoire), organisent conjointement la collecte d'informations (envoi de spécialistes qualifiés et recrutement de correspondants locaux) tout en supervisant des expéditions scientifiques. La 3eme partie (« <i>Lumières coloniales, enjeu et acteurs</i> »), étudie les grands enjeux scientifiques de la colonisation au XVIIIe siècles : travaux d'aménagement, cartographie, botanique, agronomie, etc. Elle met en lumière la complexification des rouages scientifiques de la machine coloniale, et souligne l'émergement d'une population scientifique locale parfaitement intégrée aux réseaux de la Republique des lettres.
[Thèse de doctorat, Histoire, Bordeaux III, 2000].
Résumé de la thèse :
La problématique de ce travail interroge les formes, le rôle et l'importance des pratiques scientifiques dans le fait colonial d'Ancien Régime, à partir de l'exemple de la Guyane et des Antilles française. L'introduction présente les fondements historiographiques et méthodologiques de cette recherche, à la croisée de l'histoire des sciences, de l'histoire culturelle, de l'histoire de l'État et de l'histoire coloniale. Les annexes rassemblent un inventaire des sources (archives des colonies et des institutions scientifiques), trois bibliographies, et une centaine de documents. La 1ere partie (» <i>le temps des pionniers. Essai d'archéologie des sciences coloniales</i> ») analyse les premières étapes de la construction d'un savoir scientifique colonial, des savoirs (entre amérindiens, européens, africains) ; pratiques d'appropriation de l'espace et de la nature par les premiers colons (délimiter, nommer, décrire) ; collections, cartes et ouvrages imprimés ; rôle des missionnaires et des milieux savant pré-académiques parisiens. La 2eme partie (« <i>Les rouages scientifiques de la machine coloniale des rois de France. Mise en place. 1664-1720</i> »), commence avec la reprise en main des colonies par la monarchie : dans la continuité des actes fondateurs de Colbert, l'administration coloniale et les institutions scientifiques (académie des sciences, jardin du roi et observatoire), organisent conjointement la collecte d'informations (envoi de spécialistes qualifiés et recrutement de correspondants locaux) tout en supervisant des expéditions scientifiques. La 3eme partie (« <i>Lumières coloniales, enjeu et acteurs</i> »), étudie les grands enjeux scientifiques de la colonisation au XVIIIe siècles : travaux d'aménagement, cartographie, botanique, agronomie, etc. Elle met en lumière la complexification des rouages scientifiques de la machine coloniale, et souligne l'émergement d'une population scientifique locale parfaitement intégrée aux réseaux de la Republique des lettres.
Auteur
REGOURD, François
Editeur
Thèse Histoire, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III
Année
2000
Type
Thèse
Mot-clé
Histoire des sciences et des techniques
Histoire culturelle
Histoire politique
Histoire coloniale
Guyane française
Antilles françaises
XVIIe, XVIIIe
Histoire culturelle
Histoire politique
Histoire coloniale
Guyane française
Antilles françaises
XVIIe, XVIIIe