Les libres de couleur dans les capitales de Saint-Domingue : fortune, mentalités et intégration, à la fin de l'Ancien Régime (1776-1789). [Thèse].
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Titre
Les libres de couleur dans les capitales de Saint-Domingue : fortune, mentalités et intégration, à la fin de l'Ancien Régime (1776-1789). [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, 1999.
Résumé de la thèse :
À la fin de l'Ancien Régime, dans les capitales de Saint-Domingue, devenues de véritables centres de production et d'échanges, nègres et métis libres participent pleinement a la vie économique aux côtés des blancs. Le travail apporte l'aisance à certains d'entre eux, mais la fortune reste le fait d'une étroite minorité de négociants, de marchandes, de pêcheurs, de tailleurs, de perruquiers ou d'entrepreneurs, de toutes les couleurs. Si les progrès des idées des Lumi7res et les transformations de la situation internationale n'ont pas entraine l'abrogation des règlements discriminatoires, ils ont modifie les rapports des libres avec l'administration coloniale, métropolitaine et locale. En outre, tandis que les notaires appliquent de manière peu rigoureuse les règlements en matière d'identification et d'onomastique, les magistrats rendent ordinairement justice aux libres, notamment au civil. « Citoyens de seconde zone » selon nos critères contemporains, les citadins de couleur les plus riches ou les plus intégrés exercent en fait un embryon de citoyenneté véritable. Les mutations en cours se traduisent aussi dans la vie quotidienne. De l'absence de ségrégation résidentielle est née des relations de voisinage et de confiance, entre blancs et libres de couleur, hors de tout contexte de concubinage. L'authenticité de l'intégration des libres de couleur apparait dans l'adoption des valeurs spirituelles et culturelles françaises. Néanmoins, les engagements les plus forts, financiers ou matrimoniaux, témoignent de la difficulté des changements. Enfin, le dynamisme économique du Cap-français a permis l'élaboration d'une véritable communauté des libres de couleur, accueillante aux nègres libres et aux métis, aux affranchis et aux libres de naissance. Au Port-au-Prince, encore très rural, les relations entre les libres restent plus compartimentées.
Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, 1999.
Résumé de la thèse :
À la fin de l'Ancien Régime, dans les capitales de Saint-Domingue, devenues de véritables centres de production et d'échanges, nègres et métis libres participent pleinement a la vie économique aux côtés des blancs. Le travail apporte l'aisance à certains d'entre eux, mais la fortune reste le fait d'une étroite minorité de négociants, de marchandes, de pêcheurs, de tailleurs, de perruquiers ou d'entrepreneurs, de toutes les couleurs. Si les progrès des idées des Lumi7res et les transformations de la situation internationale n'ont pas entraine l'abrogation des règlements discriminatoires, ils ont modifie les rapports des libres avec l'administration coloniale, métropolitaine et locale. En outre, tandis que les notaires appliquent de manière peu rigoureuse les règlements en matière d'identification et d'onomastique, les magistrats rendent ordinairement justice aux libres, notamment au civil. « Citoyens de seconde zone » selon nos critères contemporains, les citadins de couleur les plus riches ou les plus intégrés exercent en fait un embryon de citoyenneté véritable. Les mutations en cours se traduisent aussi dans la vie quotidienne. De l'absence de ségrégation résidentielle est née des relations de voisinage et de confiance, entre blancs et libres de couleur, hors de tout contexte de concubinage. L'authenticité de l'intégration des libres de couleur apparait dans l'adoption des valeurs spirituelles et culturelles françaises. Néanmoins, les engagements les plus forts, financiers ou matrimoniaux, témoignent de la difficulté des changements. Enfin, le dynamisme économique du Cap-français a permis l'élaboration d'une véritable communauté des libres de couleur, accueillante aux nègres libres et aux métis, aux affranchis et aux libres de naissance. Au Port-au-Prince, encore très rural, les relations entre les libres restent plus compartimentées.
Auteur
ROGERS, Dominique
Année
1999
Type
Thèse
Mot-clé
Population - Peuplement
Histoire des mentalités
Antilles françaises
Saint-Domingue
Fortunes
Libres de couleur
Esclaves - Esclavage
Émancipation
Histoire des mentalités
Antilles françaises
Saint-Domingue
Fortunes
Libres de couleur
Esclaves - Esclavage
Émancipation