La noblesse française : des Lumières à la Belle Époque.
Contenu
Titre
La noblesse française : des Lumières à la Belle Époque.
Présentation de l'ouvrage :
Au XIXe siècle, on a cru la noblesse déclinante, emportée par la Révolution, fondue dans la société de droits égaux. Or, elle a non seulement sauvegardé son prestige et sa conscience de soi, mais s'est adaptée aux ruptures du monde moderne. Elle est devenue, et restée, une aristocratie. Déjà, une élite nobiliaire a trouvé dans l'éthique des Lumières (liberté, utilité, mérite), un retour à ses traditions de service et de responsabilité, et participé largement à l'idéalisme novateur de 1789. Quelles que soient ses options et ses pertes, la noblesse, dès la Révolution, a défendu et reconstruit ses patrimoines, tout en se ralliant à l'égalité successorale et en se donnant, avec son temps, des revenus mobiliers. Ses puissances foncières associent agronomie, paternalisme, culte de la propriété, modèles culturels. Mais elle sait, aussi, conjuguer mérite individuel et, grâce de la naissance, utilité civique et sociale et refus politique, patriotisme et traditionalisme ; concevoir des stratégies de carrière, accepter les fusions matrimoniales avec la bourgeoisie montante, et la légitimation inéluctable par le vote et la notabilité. Comment les nobles se sont-ils faits, surplus d'un siècle, une élite de la fortune, de la vie sociale et de l'action ? Pour traiter ce sujet, jamais abordé sur une aussi longue période, ni envisagé à la fois au plan national et provincial, Suzanne Fiette a eu recours à trois types de sources : les souvenirs et monographies familiales, les études générales et régionales, sociales ou spécifiquement nobiliaires, enfin et surtout des correspondances privées qui, par leurs milliers d'informations, aident à composer le tableau de la France aristocratique.
Présentation de l'ouvrage :
Au XIXe siècle, on a cru la noblesse déclinante, emportée par la Révolution, fondue dans la société de droits égaux. Or, elle a non seulement sauvegardé son prestige et sa conscience de soi, mais s'est adaptée aux ruptures du monde moderne. Elle est devenue, et restée, une aristocratie. Déjà, une élite nobiliaire a trouvé dans l'éthique des Lumières (liberté, utilité, mérite), un retour à ses traditions de service et de responsabilité, et participé largement à l'idéalisme novateur de 1789. Quelles que soient ses options et ses pertes, la noblesse, dès la Révolution, a défendu et reconstruit ses patrimoines, tout en se ralliant à l'égalité successorale et en se donnant, avec son temps, des revenus mobiliers. Ses puissances foncières associent agronomie, paternalisme, culte de la propriété, modèles culturels. Mais elle sait, aussi, conjuguer mérite individuel et, grâce de la naissance, utilité civique et sociale et refus politique, patriotisme et traditionalisme ; concevoir des stratégies de carrière, accepter les fusions matrimoniales avec la bourgeoisie montante, et la légitimation inéluctable par le vote et la notabilité. Comment les nobles se sont-ils faits, surplus d'un siècle, une élite de la fortune, de la vie sociale et de l'action ? Pour traiter ce sujet, jamais abordé sur une aussi longue période, ni envisagé à la fois au plan national et provincial, Suzanne Fiette a eu recours à trois types de sources : les souvenirs et monographies familiales, les études générales et régionales, sociales ou spécifiquement nobiliaires, enfin et surtout des correspondances privées qui, par leurs milliers d'informations, aident à composer le tableau de la France aristocratique.
Auteur
FIETTE, Suzanne
Editeur
Paris, Perrin
Année
1997
Type
Monographie
Pages
349 p.
Mot-clé
Lumières
Belle Époque
Noblesse
XVIIIe, XIXe, XXe
Belle Époque
Noblesse
XVIIIe, XIXe, XXe