Les femmes dans les lettres de cachet en Bretagne (1769-1774 et 1784-1789).
Contenu
Titre
Les femmes dans les lettres de cachet en Bretagne (1769-1774 et 1784-1789).
Mémoire de master 2, Histoire, Rennes 2 (2021).
Présentation du mémoire :
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle en France, les lettres de cachet pour affaires de famille traduisent le contrôle qu’exerce la cellule familiale sur ses différents membres. Les demandes d’enfermement adressées à l’administration royale mettent en accusation ceux dont le comportement est condamnable et condamné. L’honneur de tous passe par la moralité, le savoir-vivre de chacun, jeune ou vieux, célibataire ou marié, homme ou femme. Le respect des convenances sociales s’attache notamment à cette dernière. Au travers des affaires féminines en Bretagne, ce sont des dizaines de libertines, épouses adultérines, dissipatrices, ivrognes, folles furieuses ou dérangées d’esprit – ou supposées comme telles ! – qui offrent autant de portes d’entrée pour questionner le rapport aux normes revendiquées par les familles et, de manière plus générale, par la société et l’État. De l’envoi du placet par les familles plaignantes à l’enfermement puis à la possible libération de la détenue, nous suivons le parcours de ces femmes dénoncées par les uns, innocentées par les autres, au cœur d’enjeux et d’intérêts divergents.
Mémoire de master 2, Histoire, Rennes 2 (2021).
Présentation du mémoire :
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle en France, les lettres de cachet pour affaires de famille traduisent le contrôle qu’exerce la cellule familiale sur ses différents membres. Les demandes d’enfermement adressées à l’administration royale mettent en accusation ceux dont le comportement est condamnable et condamné. L’honneur de tous passe par la moralité, le savoir-vivre de chacun, jeune ou vieux, célibataire ou marié, homme ou femme. Le respect des convenances sociales s’attache notamment à cette dernière. Au travers des affaires féminines en Bretagne, ce sont des dizaines de libertines, épouses adultérines, dissipatrices, ivrognes, folles furieuses ou dérangées d’esprit – ou supposées comme telles ! – qui offrent autant de portes d’entrée pour questionner le rapport aux normes revendiquées par les familles et, de manière plus générale, par la société et l’État. De l’envoi du placet par les familles plaignantes à l’enfermement puis à la possible libération de la détenue, nous suivons le parcours de ces femmes dénoncées par les uns, innocentées par les autres, au cœur d’enjeux et d’intérêts divergents.
Edition
Bibliothèque François-Lebrun (Rennes 2)
Auteur
REBOUX, Emma
Année
2021
Type
Mémoire
Pages
340 p.
Mot-clé
Condition de la femme
Lettres de cachet
Enfermement
Bretagne
XVIIIe
Lettres de cachet
Enfermement
Bretagne
XVIIIe
URL
https://memhouest.nakalona.fr/items/show/32289