Lucien Brun ou le légitimisme absolu (1822-1898).
Contenu
Titre
Lucien Brun ou le légitimisme absolu (1822-1898).
[Thèse de doctorat, Histoire, Lyon III, 2001].
Résumé de la thèse :
Lucien Brun est né en 1822 dans une famille de la petite bourgeoisie de Gex, catholique mais non légitimiste. En 1835, les Bruns inscrivent leur fils cadet au collège jésuite de Fribourg. Déterminantes, ces années lui font faire l'expérience du sacré et l'insèrent dans un réseau aristocratique et légitimiste. En 1840, légitimiste en devenir, il part pour Paris faire des études de droit. D'inspiration romantique, ses écrits sont une quête du sacré. Son intransigeance catholique est déjà là. Inscrit au barreau de Lyon en 1846, il écrit dans "la Gazette de Lyon". Là, son initiation au légitimisme s'achève : en 1851, il énonce le principe de la légitimité ; en 1860, il rencontre Henri V, le Roi de sa vie. Jusqu'à son élection en 1871, il poursuit son ascension sociale. De 1871 à 1875, ami et éminence grise du comte de Chambord, Brun sert le mythe de la monarchie : Chevau-Léger, il s'adonne à la métapolitique. Prisonniers de l'empire des mythes monarchiques, le prince et son serviteur voient la Restauration s'éloigner. Après avoir lutté contre l'établissement de la République et persuadé que la Providence va accomplir un miracle, Brun se consacre à deux œuvres contre-révolutionnaires : la Faculté catholique de Droit de Lyon et l'Association des jurisconsultes catholiques. En guise de dernière tentative, il s'adonne à divers rites légitimistes, mais le Roi meurt sans héritier. Pendant du Grand Monarque, le Grand Pontif est la clef de voûte de son idéal néo-ultramondain. Mais la politique de Léon XIII fait perdre à Brun tous ses repères ; il continue néanmoins d'en appeler à la Restauration du Pape-Roi et de la Monarchie. Sénateur inamovible (1877-1898), il défend l'Église contre les lois laïques. Admirateur de Le Play et proche de l'Œuvre des Cercles, face à la question sociale, il demeure un bourgeois lyonnais partisan du libéralisme économique. Plutôt que de se rallier, il préfère se souvenir de son Roi et développer une pensée catastrophiste et doloriste.
[Thèse de doctorat, Histoire, Lyon III, 2001].
Résumé de la thèse :
Lucien Brun est né en 1822 dans une famille de la petite bourgeoisie de Gex, catholique mais non légitimiste. En 1835, les Bruns inscrivent leur fils cadet au collège jésuite de Fribourg. Déterminantes, ces années lui font faire l'expérience du sacré et l'insèrent dans un réseau aristocratique et légitimiste. En 1840, légitimiste en devenir, il part pour Paris faire des études de droit. D'inspiration romantique, ses écrits sont une quête du sacré. Son intransigeance catholique est déjà là. Inscrit au barreau de Lyon en 1846, il écrit dans "la Gazette de Lyon". Là, son initiation au légitimisme s'achève : en 1851, il énonce le principe de la légitimité ; en 1860, il rencontre Henri V, le Roi de sa vie. Jusqu'à son élection en 1871, il poursuit son ascension sociale. De 1871 à 1875, ami et éminence grise du comte de Chambord, Brun sert le mythe de la monarchie : Chevau-Léger, il s'adonne à la métapolitique. Prisonniers de l'empire des mythes monarchiques, le prince et son serviteur voient la Restauration s'éloigner. Après avoir lutté contre l'établissement de la République et persuadé que la Providence va accomplir un miracle, Brun se consacre à deux œuvres contre-révolutionnaires : la Faculté catholique de Droit de Lyon et l'Association des jurisconsultes catholiques. En guise de dernière tentative, il s'adonne à divers rites légitimistes, mais le Roi meurt sans héritier. Pendant du Grand Monarque, le Grand Pontif est la clef de voûte de son idéal néo-ultramondain. Mais la politique de Léon XIII fait perdre à Brun tous ses repères ; il continue néanmoins d'en appeler à la Restauration du Pape-Roi et de la Monarchie. Sénateur inamovible (1877-1898), il défend l'Église contre les lois laïques. Admirateur de Le Play et proche de l'Œuvre des Cercles, face à la question sociale, il demeure un bourgeois lyonnais partisan du libéralisme économique. Plutôt que de se rallier, il préfère se souvenir de son Roi et développer une pensée catastrophiste et doloriste.
Auteur
LE JARIEL, Gersende
Année
2001
Type
Thèse
Mot-clé
Lucien Brun (1822-1898)
Biographies
Histoire des idées politiques
Légitimisme - Légitimistes
Faculté de droit libre de Lyon (Rhône)
Biographies
Histoire des idées politiques
Légitimisme - Légitimistes
Faculté de droit libre de Lyon (Rhône)