L'Université libérée. L'Université épurée (1943-1947).
Contenu
Titre
L'Université libérée. L'Université épurée (1943-1947).
In : Philippe Nélidoff, <i>Les faculté de droit de Province au XIXe siècle. Bilan et perspectives de la recherche</i>, Tome 1. Céline Pauthier, « Les histoires de la Faculté de droit de Strasbourg (1806-1950) ». Toulouse, Presses de l’Université Toulouse Capitole, 2009, p. 127-146 - Bibliographie.
Présentation de l'éditeur :
Plusieurs catégories socio-professionnelles (avocats, policiers, médecins) commencent à se pencher sur leur histoire, critiquant parfois de manière très sévère l'attitude des générations précédentes sous le régime de Vichy. Les universitaires sont restés jusqu'à présent plus silencieux, ne semblant pas déterminés à réexaminer leur propre passé. Nombre d’entre eux avaient pourtant adhéré à la Révolution nationale de l’État français.
C’est la profondeur de cette adhésion que ce livre se propose de mesurer en détaillant la manière dont la libération et l’épuration se sont effectuées en France, dans l’enseignement supérieur, de 1943 à 1947.
Grâce à une documentation très riche et en grande partie inédite, à travers une étude statistique et quelques itinéraires individuels, l’auteur montre que, contrairement à certaines idées reçues, l’épuration n’a pas été superficielle. Elle a même été particulièrement rigoureuse dans l’enseignement supérieur.
Toutefois, dans le contexte si particulier de la Libération, les critères de l’épuration relevaient alors davantage de l’économie et de la politique que de l’éthique ou de la morale.
In : Philippe Nélidoff, <i>Les faculté de droit de Province au XIXe siècle. Bilan et perspectives de la recherche</i>, Tome 1. Céline Pauthier, « Les histoires de la Faculté de droit de Strasbourg (1806-1950) ». Toulouse, Presses de l’Université Toulouse Capitole, 2009, p. 127-146 - Bibliographie.
Présentation de l'éditeur :
Plusieurs catégories socio-professionnelles (avocats, policiers, médecins) commencent à se pencher sur leur histoire, critiquant parfois de manière très sévère l'attitude des générations précédentes sous le régime de Vichy. Les universitaires sont restés jusqu'à présent plus silencieux, ne semblant pas déterminés à réexaminer leur propre passé. Nombre d’entre eux avaient pourtant adhéré à la Révolution nationale de l’État français.
C’est la profondeur de cette adhésion que ce livre se propose de mesurer en détaillant la manière dont la libération et l’épuration se sont effectuées en France, dans l’enseignement supérieur, de 1943 à 1947.
Grâce à une documentation très riche et en grande partie inédite, à travers une étude statistique et quelques itinéraires individuels, l’auteur montre que, contrairement à certaines idées reçues, l’épuration n’a pas été superficielle. Elle a même été particulièrement rigoureuse dans l’enseignement supérieur.
Toutefois, dans le contexte si particulier de la Libération, les critères de l’épuration relevaient alors davantage de l’économie et de la politique que de l’éthique ou de la morale.
Auteur
SINGER, Claude
Editeur
Paris, Les Belles-Lettres
Année
1997
Type
Monographie
Pages
432 p.
Mot-clé
Universités françaises
Seconde guerre mondiale
Occupation allemande
Collaboration (1940-1944)
Libération (1944)
Épuration politique
Seconde guerre mondiale
Occupation allemande
Collaboration (1940-1944)
Libération (1944)
Épuration politique