Aspects logistiques, financiers et juridiques du trafic vers les Petites Antilles françaises dans la première moitié du XVIIe siècle.
Contenu
Titre
Aspects logistiques, financiers et juridiques du trafic vers les Petites Antilles françaises dans la première moitié du XVIIe siècle.
Résumé de l'article :
Durant la première moitié du xviie siècle, la Compagnie des îles de l’Amérique a reçu du pouvoir royal le monopole de l’exploitation des terres au-delà de l’Atlantique et du trafic marchand. Ne disposant pas d’assez de navires, elle concède à des particuliers des licences pour commercer. Un trafic assez régulier se met ainsi en place entre les principaux ports de France, qui sont autant de bases opérationnelles de la Compagnie (Dieppe, Le Havre, Nantes, La Rochelle), et les Antilles.
Les chartes-parties et les contrats qui reposent dans les archives notariales, notamment normandes, peuvent nous permettre de saisir le montage financier de telles opérations (emprunt, charte-partie à tiercement, prêt à la grosse) ainsi que des modalités d’affrètement des navires (délais de préparation, rassemblement des équipages et des marchandises). Il est aussi possible de reconstituer une partie des volumes de marchandises transportées et de la nature des échanges. Le risque de tels voyages est évident. Aux conditions climatiques parfois terribles (tempêtes, ouragans et cyclones), il faut ajouter la menace corsaire, notamment flamande (les corsaires opèrent à partir d’Ostende et de Dunkerque), mais aussi turque (sur la côte occidentale de l’Afrique) qui perturbe la route commerciale, et fait craindre la prise du navire, des marchandises et des équipages.
Mais cette organisation est-elle la plus appropriée pour développer les échanges avec les îles ?
Résumé de l'article :
Durant la première moitié du xviie siècle, la Compagnie des îles de l’Amérique a reçu du pouvoir royal le monopole de l’exploitation des terres au-delà de l’Atlantique et du trafic marchand. Ne disposant pas d’assez de navires, elle concède à des particuliers des licences pour commercer. Un trafic assez régulier se met ainsi en place entre les principaux ports de France, qui sont autant de bases opérationnelles de la Compagnie (Dieppe, Le Havre, Nantes, La Rochelle), et les Antilles.
Les chartes-parties et les contrats qui reposent dans les archives notariales, notamment normandes, peuvent nous permettre de saisir le montage financier de telles opérations (emprunt, charte-partie à tiercement, prêt à la grosse) ainsi que des modalités d’affrètement des navires (délais de préparation, rassemblement des équipages et des marchandises). Il est aussi possible de reconstituer une partie des volumes de marchandises transportées et de la nature des échanges. Le risque de tels voyages est évident. Aux conditions climatiques parfois terribles (tempêtes, ouragans et cyclones), il faut ajouter la menace corsaire, notamment flamande (les corsaires opèrent à partir d’Ostende et de Dunkerque), mais aussi turque (sur la côte occidentale de l’Afrique) qui perturbe la route commerciale, et fait craindre la prise du navire, des marchandises et des équipages.
Mais cette organisation est-elle la plus appropriée pour développer les échanges avec les îles ?
Auteur
ROULET, Éric
Année
2019
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2019, n° 17, Argent et marchandises en voyage
Histoire juridique et financière (XIIIe-XXe siècle)
Histoire juridique et financière (XIIIe-XXe siècle)
Mot-clé
Compagnie des îles d'Amérique
Compagnies de commerce
Commerce colonial
Antilles françaises
Armement maritime
Corsaires
Prêts à la grosse aventure
Commerce maritime et fluvial
XVIIe
Compagnies de commerce
Commerce colonial
Antilles françaises
Armement maritime
Corsaires
Prêts à la grosse aventure
Commerce maritime et fluvial
XVIIe
URL
https://doi.org/10.35562/cliothemis.428