Philippe Pot, Grand sénéchal de Bourgogne (1428-1493). [Thèse].
Contenu
Titre
Philippe Pot, Grand sénéchal de Bourgogne (1428-1493). [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1949].
Préliminaires de la thèse :
<i>La légende</i>. – Philippe Pot est très populaire en Bourgogne, particulièrement chez les historiens bourguignons des XVIIe et XVIIIe siècles. Il a été surnommé « Père de la Patrie ». Sa popularité est surtout due à son tombeau, qui était à Cîteaux jusqu’à la Révolution. Probablement est-ce de Cîteaux que vient la légende du combat contre le lion : Philippe Pot, prisonnier des Turcs, aurait obtenu sa liberté en luttant victorieusement contre un lion. Son souvenir a été perpétué à Dijon par un tableau, qui se trouvait à Notre-Dame de Dijon, et un vitrail au chœur de l’église des Cordeliers, le représentant agenouillé devant la Vierge.
<i>Origine et famille</i>. – La famille Pot est originaire du Berry. La branche bourguignonne des Pot est issue de Régnier, grand-père de Philippe, demi-frère de Gui VI de la Trémoïlle, qui l’emmena à la cour de Dijon. Régnier eut pour fils Jacques Pot, conseiller et chambellan du roi et du duc de Bourgogne, qui épousa en secondes noces Marguerite de Cortiamble, dont il eut de nombreux enfants : Philippe, né en 1428 ; Guyot, qui devint bailli de Vermandois ; Jacques, qui fut tué à la prise de Bar-sur-Seine en 1475 ; Georges, abbé de Saint-Michel de Tonnerre ; Régnier, commandeur du temple de Saint-Jean-de-Jérusalem de Chalon ; Philippe, femme de Geoffroi de Beauvoir ; Louis, abbé de Saint-Lomer de Blois ; Edmonde, bénédictine à Marcigny-les-Nonains ; Antoinette, femme de Charles de Saulx, puis de Charles de Beauffremont. La fille de Guyot, Anne Pot, épousa Guillaume de Montmorency ; ce fut elle qui hérita des biens des Pot.
[Thèse de l'École des chartes, 1949].
Préliminaires de la thèse :
<i>La légende</i>. – Philippe Pot est très populaire en Bourgogne, particulièrement chez les historiens bourguignons des XVIIe et XVIIIe siècles. Il a été surnommé « Père de la Patrie ». Sa popularité est surtout due à son tombeau, qui était à Cîteaux jusqu’à la Révolution. Probablement est-ce de Cîteaux que vient la légende du combat contre le lion : Philippe Pot, prisonnier des Turcs, aurait obtenu sa liberté en luttant victorieusement contre un lion. Son souvenir a été perpétué à Dijon par un tableau, qui se trouvait à Notre-Dame de Dijon, et un vitrail au chœur de l’église des Cordeliers, le représentant agenouillé devant la Vierge.
<i>Origine et famille</i>. – La famille Pot est originaire du Berry. La branche bourguignonne des Pot est issue de Régnier, grand-père de Philippe, demi-frère de Gui VI de la Trémoïlle, qui l’emmena à la cour de Dijon. Régnier eut pour fils Jacques Pot, conseiller et chambellan du roi et du duc de Bourgogne, qui épousa en secondes noces Marguerite de Cortiamble, dont il eut de nombreux enfants : Philippe, né en 1428 ; Guyot, qui devint bailli de Vermandois ; Jacques, qui fut tué à la prise de Bar-sur-Seine en 1475 ; Georges, abbé de Saint-Michel de Tonnerre ; Régnier, commandeur du temple de Saint-Jean-de-Jérusalem de Chalon ; Philippe, femme de Geoffroi de Beauvoir ; Louis, abbé de Saint-Lomer de Blois ; Edmonde, bénédictine à Marcigny-les-Nonains ; Antoinette, femme de Charles de Saulx, puis de Charles de Beauffremont. La fille de Guyot, Anne Pot, épousa Guillaume de Montmorency ; ce fut elle qui hérita des biens des Pot.
Auteur
BOUCHARD, Hélène
Année
1949
Type
Thèse
Mot-clé
Biographies
Philippe Pot (1428-1493)
Sénéchal - Sénéchaux
Grands officiers
États bourguignons
Grands ducs de Bourgogne (Valois)
XVe
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Sénéchal - Sénéchaux
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Grands ducs de Bourgogne (Valois)
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