Le quartier Saint-Merry de Paris, des origines à la Révolution. [Thèse].
Contenu
Titre
Le quartier Saint-Merry de Paris, des origines à la Révolution. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1955].
Introduction : les origines du quartier
Sur l’emplacement de l’église Saint-Merry, en bordure de la rue Saint-Martin, aurait existé une petite chapelle nommée Saint-Pierre-des-Bois. C’est là qu’un abbé bénédictin d’Autun, Merry, vint finir ses jours en ermite, au début du VIIIe siècle. En 884, ses reliques furent transportées sur l’autel de la chapelle qui ajouta à son vocable de Saint-Pierre celui de Saint-Merry, qui ne tarda pas à éclipser le premier. La paroisse se constitua au Xe ou XIe siècle.
D’anciennes voies romaines traversaient le quartier suivant les directions nord-sud et est-ouest ; elles se coupaient perpendiculairement, et c’est autour de cet axe que se sont constituées les rues qui forment presque des angles droits. La partie sud doit être la plus ancienne. Il est très possible qu’une enceinte antérieure à celle de Philippe Auguste ait existé : un seul acte mentionne l’existence de fossés, mais la présence d’une porte ou plutôt de ses vestiges est attestée, au XVe siècle, rue Saint-Martin, à mi-chemin entre l’église et la rue Neuve-Saint-Merry : on lui donnait le nom d’archet Saint-Merry. Quant aux remparts de Philippe Auguste, ils bornaient la paroisse au nord, de la rue du Temple à la rue Saint-Martin.
[Thèse de l'École des chartes, 1955].
Introduction : les origines du quartier
Sur l’emplacement de l’église Saint-Merry, en bordure de la rue Saint-Martin, aurait existé une petite chapelle nommée Saint-Pierre-des-Bois. C’est là qu’un abbé bénédictin d’Autun, Merry, vint finir ses jours en ermite, au début du VIIIe siècle. En 884, ses reliques furent transportées sur l’autel de la chapelle qui ajouta à son vocable de Saint-Pierre celui de Saint-Merry, qui ne tarda pas à éclipser le premier. La paroisse se constitua au Xe ou XIe siècle.
D’anciennes voies romaines traversaient le quartier suivant les directions nord-sud et est-ouest ; elles se coupaient perpendiculairement, et c’est autour de cet axe que se sont constituées les rues qui forment presque des angles droits. La partie sud doit être la plus ancienne. Il est très possible qu’une enceinte antérieure à celle de Philippe Auguste ait existé : un seul acte mentionne l’existence de fossés, mais la présence d’une porte ou plutôt de ses vestiges est attestée, au XVe siècle, rue Saint-Martin, à mi-chemin entre l’église et la rue Neuve-Saint-Merry : on lui donnait le nom d’archet Saint-Merry. Quant aux remparts de Philippe Auguste, ils bornaient la paroisse au nord, de la rue du Temple à la rue Saint-Martin.
Auteur
BINGRAND, Anne-Marie
Année
1955
Type
Thèse
ISSN
Quartier de Saint-Merry (Paris)
Histoire urbaine
Histoire urbaine