Edmond Richer et la réforme de l’université de Paris (1594-1610). [Thèse].
Contenu
Titre
Edmond Richer et la réforme de l’université de Paris (1594-1610). [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1983].
Introduction de la thèse :
L’Université de Paris s’est trouvée étroitement mêlée aux crises de la fin du XVIe siècle. Malgré les tentatives des humanistes pour ridiculiser leurs traditions et leurs méthodes, malgré la concurrence des jésuites, les universitaires ont gardé cependant le sentiment d’appartenir à un corps prestigieux qui devait retrouver dans le royaume la place honorable qui lui était due. Edmond Richer, censeur de l’Université puis syndic de la faculté de théologie, s’est montré particulièrement conscient des difficultés de l’<i>alma parens</i>. Convaincu que, seule, elle pouvait s’opposer efficacement au progrès des jésuites qui diffusaient une doctrine contraire aux libertés de l’Église gallicane et aux traditions françaises, il tenta d’entraîner derrière lui un groupe d’universitaires qui partageaient ses appréhensions et son souci de réforme. Les idées de Richer rejoignaient par ailleurs les préoccupations de parlementaires gallicans comme Harlay et de Thou, inquiets des conséquences du Concile de Trente et de sa possible réception en France, La réforme de l’Université résolue par le roi après son retour à Paris devait lui restituer son ancien éclat et rendre inutile le rappel de la Compagnie.
[Thèse de l'École des chartes, 1983].
Introduction de la thèse :
L’Université de Paris s’est trouvée étroitement mêlée aux crises de la fin du XVIe siècle. Malgré les tentatives des humanistes pour ridiculiser leurs traditions et leurs méthodes, malgré la concurrence des jésuites, les universitaires ont gardé cependant le sentiment d’appartenir à un corps prestigieux qui devait retrouver dans le royaume la place honorable qui lui était due. Edmond Richer, censeur de l’Université puis syndic de la faculté de théologie, s’est montré particulièrement conscient des difficultés de l’<i>alma parens</i>. Convaincu que, seule, elle pouvait s’opposer efficacement au progrès des jésuites qui diffusaient une doctrine contraire aux libertés de l’Église gallicane et aux traditions françaises, il tenta d’entraîner derrière lui un groupe d’universitaires qui partageaient ses appréhensions et son souci de réforme. Les idées de Richer rejoignaient par ailleurs les préoccupations de parlementaires gallicans comme Harlay et de Thou, inquiets des conséquences du Concile de Trente et de sa possible réception en France, La réforme de l’Université résolue par le roi après son retour à Paris devait lui restituer son ancien éclat et rendre inutile le rappel de la Compagnie.
Auteur
MAGNAUDET-BARTHE, Anne
Année
1983
Type
Thèse
Mot-clé
Edmond Richer (1560-1631)
Réformes universitaires
Université de Paris
Gallicanisme - Gallicans
Ultramontanisme - Ultramontains
XVIe, XVIIe
Réformes universitaires
Université de Paris
Gallicanisme - Gallicans
Ultramontanisme - Ultramontains
XVIe, XVIIe