Cercles et sociétés de loisir à Paris au temps de la République conquérante (1870-1914). [Thèse].
Contenu
Titre
Cercles et sociétés de loisir à Paris au temps de la République conquérante (1870-1914). [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1985].
Introduction de la thèse :
La vie des associations, qu’elles soient religieuses, professionnelles, « secrètes » ou de pur agrément, a depuis des lustres éveillé l’intérêt des historiens : que de précieuses monographies ! Mais c’est tout récemment qu’on s’est avisé d’envelopper ces institutions d’un regard totalisateur. La période conquérante de la Troisième République, celle qui mène d’un Mac-Mahon au triomphe dominateur d’un Poincaré, offre un domaine d’investigations exceptionnellement fécond : la progressive libéralisation du régime anime d’un souffle nouveau la vie associative française et particulièrement celle de la capitale. Elle apporte aux sociétés de loisir la confiance qui leur avait fait défaut à des époques moins tolérantes. La nature même du régime influe sur les formes de la sociabilité ; au règne sans partage du cercle bourgeois qui prédomine encore jusque vers 1885, succède celui d’associations spécialisées dont le recrutement est en général plus populaire : sociétés de gymnastique, de tir, sociétés régionales de Paris, petites associations artistiques et littéraires. À première vue disparates, ces groupements forment un ensemble complexe, mais cohérent, que distinguent une idéologie et des structures souvent communes.
[Thèse de l'École des chartes, 1985].
Introduction de la thèse :
La vie des associations, qu’elles soient religieuses, professionnelles, « secrètes » ou de pur agrément, a depuis des lustres éveillé l’intérêt des historiens : que de précieuses monographies ! Mais c’est tout récemment qu’on s’est avisé d’envelopper ces institutions d’un regard totalisateur. La période conquérante de la Troisième République, celle qui mène d’un Mac-Mahon au triomphe dominateur d’un Poincaré, offre un domaine d’investigations exceptionnellement fécond : la progressive libéralisation du régime anime d’un souffle nouveau la vie associative française et particulièrement celle de la capitale. Elle apporte aux sociétés de loisir la confiance qui leur avait fait défaut à des époques moins tolérantes. La nature même du régime influe sur les formes de la sociabilité ; au règne sans partage du cercle bourgeois qui prédomine encore jusque vers 1885, succède celui d’associations spécialisées dont le recrutement est en général plus populaire : sociétés de gymnastique, de tir, sociétés régionales de Paris, petites associations artistiques et littéraires. À première vue disparates, ces groupements forment un ensemble complexe, mais cohérent, que distinguent une idéologie et des structures souvent communes.
Auteur
LECOQ, Benoît
Année
1985
Type
Thèse
Titre court
Cercles - Lieux de réunion
Loisirs
Histoire sociale
Associations
Troisième République
XIXe, XXe
Loisirs
Histoire sociale
Associations
Troisième République
XIXe, XXe