Les propositions de réforme du calendrier au XVe siècle. [Thèse].
Contenu
Titre
Les propositions de réforme du calendrier
au XVe siècle. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1998].
Introduction de la thèse :
Dans le calendrier Julien utilisé par l’Église, la fête de Pâques est célébrée le dimanche suivant la pleine lune qui atteint ou dépasse l’équinoxe de printemps. Ce dernier était supposé avoir lieu tous les ans le 21 mars et les nouvelles lunes étaient censées revenir aux mêmes dates au bout de dix-neuf ans, de sorte qu’il suffisait d’en marquer deux cent trente-cinq dans le calendrier pour obtenir facilement toutes les autres. Mais depuis le XIIIe siècle, de nombreux computistes ont fait remarquer que l’équinoxe de printemps et les nouvelles lunes se produisaient plusieurs jours avant la date qui leur avait été attribuée. Ainsi est née la question de la réforme du calendrier.
Au XVe siècle, en Occident, le problème de la réforme du calendrier, quittant le domaine de la seule réflexion théorique, fait l’objet de discussions pratiques dans le cadre des conciles généraux de Constance puis de Bâle. L’étude s’appuie sur les textes relatifs à la réforme du calendrier rédigés entre le début du XVe siècle et 1476, date de la mort de Regiomontanus.
En premier lieu, il convient d’évaluer la place occupée par la question de la réforme du calendrier dans la vie sociale et politique, grâce à l’étude de la personnalité des auteurs de propositions de réforme, de leurs sources, de leur tradition manuscrite. En second lieu, il est nécessaire d’analyser les problèmes techniques, astronomiques et canoniques, à résoudre, ainsi que les solutions envisagées. Il doit être ainsi possible de mieux comprendre les causes de l’échec de la réforme.
au XVe siècle. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1998].
Introduction de la thèse :
Dans le calendrier Julien utilisé par l’Église, la fête de Pâques est célébrée le dimanche suivant la pleine lune qui atteint ou dépasse l’équinoxe de printemps. Ce dernier était supposé avoir lieu tous les ans le 21 mars et les nouvelles lunes étaient censées revenir aux mêmes dates au bout de dix-neuf ans, de sorte qu’il suffisait d’en marquer deux cent trente-cinq dans le calendrier pour obtenir facilement toutes les autres. Mais depuis le XIIIe siècle, de nombreux computistes ont fait remarquer que l’équinoxe de printemps et les nouvelles lunes se produisaient plusieurs jours avant la date qui leur avait été attribuée. Ainsi est née la question de la réforme du calendrier.
Au XVe siècle, en Occident, le problème de la réforme du calendrier, quittant le domaine de la seule réflexion théorique, fait l’objet de discussions pratiques dans le cadre des conciles généraux de Constance puis de Bâle. L’étude s’appuie sur les textes relatifs à la réforme du calendrier rédigés entre le début du XVe siècle et 1476, date de la mort de Regiomontanus.
En premier lieu, il convient d’évaluer la place occupée par la question de la réforme du calendrier dans la vie sociale et politique, grâce à l’étude de la personnalité des auteurs de propositions de réforme, de leurs sources, de leur tradition manuscrite. En second lieu, il est nécessaire d’analyser les problèmes techniques, astronomiques et canoniques, à résoudre, ainsi que les solutions envisagées. Il doit être ainsi possible de mieux comprendre les causes de l’échec de la réforme.
Auteur
SOLAN de BETHMALE, Olivier de
Année
1998
Type
Thèse
Mot-clé
Calendriers
Johan Muller (1436-1476) dit "Régiomontanus"
Vie sociale
Vie politique
XVe
Johan Muller (1436-1476) dit "Régiomontanus"
Vie sociale
Vie politique
XVe