À l’enseigne de <i>La Cloche d’or</i>. Les Le Guay, une dynastie de fondeurs de cloches à Paris sous l’Ancien Régime. [Thèse].
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Titre
À l’enseigne de <i>La Cloche d’or</i>. Les Le Guay, une dynastie de fondeurs de cloches à Paris sous l’Ancien Régime. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 2015].
Introduction de la thèse :
En 2013, les commémorations des 850 ans de la cathédrale de Paris étaient marquées par la bénédiction de neuf nouvelles cloches, toutes accordées sur le bourdon Emmanuel qui se trouvait ainsi au cœur des festivités. Mais de son fondeur, Florentin Le Guay, on ignorait presque tout, bien que son nom fût bien connu des spécialistes et la production de sa dynastie hautement estimée. Cette lacune et l’actualité appelaient de leurs vœux que l’histoire de cette famille fût étudiée.
L’étude s’étend de 1650 à 1741, bornes chronologiques au-delà desquelles on ne trouve aucune mention des Le Guay, que ce soit dans les archives ou sur les cloches encore conservées. Elle se déroule principalement dans le cadre géographique de l’Île-de-France, à quelques exceptions près.
Cette thèse s’inscrit dans une historiographie campanologique, enrichie depuis environ un siècle et demi, mais surtout traitée par un monde non universitaire, principalement au niveau local. Une figure fondatrice émerge toutefois, celle de l’archiviste Joseph Berthelé, qui jeta les fondements de la campanographie moderne. Le sujet semble faire l’objet d’un regain d’intérêt depuis une vingtaine d’années, mais les recherches sur les cloches, à la fois objets et instruments complexes, requièrent des connaissances dans des domaines très variés, si l’on veut bien les comprendre. Malgré plusieurs travaux, l’histoire des fondeurs de cloches demeure méconnue, en tout cas en dehors du Bassigny ; aucune étude n’avait été faite sur le centre parisien. Cette thèse se propose de combler cette lacune, en offrant un éclairage sur une dynastie illustre dont une part non négligeable de la production a été conservée jusqu’à nos jours. Les recherches ont voulu montrer l’insertion de la dynastie Le Guay dans son quartier, le faubourg Saint-Médard, où elle résida pendant trois générations, et plus largement dans la ville de Paris ; quelles en étaient les dynamiques familiales et comment elle s’était organisée, notamment pour l’économie de l’atelier, à travers les différentes figures qui la composèrent. Dans un second temps, elles se sont attachées à la réalité du métier de fondeur de cloches, en suivant les étapes de la commande et de la fabrication artisanale, jusqu’à l’installation des cloches. Le choix a été fait de ne pas séparer l’histoire de la dynastie et sa production, en établissant un catalogue recensant toutes les cloches disparues ou conservées des Le Guay, classées chronologiquement par leur auteur, avec leurs descriptions et leurs dimensions quand elles étaient connues, en indiquant systématiquement les sources et la documentation existant au sujet de chacune d’entre elles.
[Thèse de l'École des chartes, 2015].
Introduction de la thèse :
En 2013, les commémorations des 850 ans de la cathédrale de Paris étaient marquées par la bénédiction de neuf nouvelles cloches, toutes accordées sur le bourdon Emmanuel qui se trouvait ainsi au cœur des festivités. Mais de son fondeur, Florentin Le Guay, on ignorait presque tout, bien que son nom fût bien connu des spécialistes et la production de sa dynastie hautement estimée. Cette lacune et l’actualité appelaient de leurs vœux que l’histoire de cette famille fût étudiée.
L’étude s’étend de 1650 à 1741, bornes chronologiques au-delà desquelles on ne trouve aucune mention des Le Guay, que ce soit dans les archives ou sur les cloches encore conservées. Elle se déroule principalement dans le cadre géographique de l’Île-de-France, à quelques exceptions près.
Cette thèse s’inscrit dans une historiographie campanologique, enrichie depuis environ un siècle et demi, mais surtout traitée par un monde non universitaire, principalement au niveau local. Une figure fondatrice émerge toutefois, celle de l’archiviste Joseph Berthelé, qui jeta les fondements de la campanographie moderne. Le sujet semble faire l’objet d’un regain d’intérêt depuis une vingtaine d’années, mais les recherches sur les cloches, à la fois objets et instruments complexes, requièrent des connaissances dans des domaines très variés, si l’on veut bien les comprendre. Malgré plusieurs travaux, l’histoire des fondeurs de cloches demeure méconnue, en tout cas en dehors du Bassigny ; aucune étude n’avait été faite sur le centre parisien. Cette thèse se propose de combler cette lacune, en offrant un éclairage sur une dynastie illustre dont une part non négligeable de la production a été conservée jusqu’à nos jours. Les recherches ont voulu montrer l’insertion de la dynastie Le Guay dans son quartier, le faubourg Saint-Médard, où elle résida pendant trois générations, et plus largement dans la ville de Paris ; quelles en étaient les dynamiques familiales et comment elle s’était organisée, notamment pour l’économie de l’atelier, à travers les différentes figures qui la composèrent. Dans un second temps, elles se sont attachées à la réalité du métier de fondeur de cloches, en suivant les étapes de la commande et de la fabrication artisanale, jusqu’à l’installation des cloches. Le choix a été fait de ne pas séparer l’histoire de la dynastie et sa production, en établissant un catalogue recensant toutes les cloches disparues ou conservées des Le Guay, classées chronologiquement par leur auteur, avec leurs descriptions et leurs dimensions quand elles étaient connues, en indiquant systématiquement les sources et la documentation existant au sujet de chacune d’entre elles.
Auteur
NOUAL, Clément
Année
2015
Type
Thèse
Mot-clé
Famille Le Guay
Généalogies
Fondeurs de cloches
Paris
XVIIe, XVIIIe
Généalogies
Fondeurs de cloches
Paris
XVIIe, XVIIIe