Le « résumé de Paris » ? Le Palais-Royal de 1780 à 1815 : commerces, logements, divertissements. [Thèse].
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Titre
Le « résumé de Paris » ? Le Palais-Royal de 1780 à 1815 : commerces, logements, divertissements. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 2019].
Introduction de la thèse :
Succès esthétique et commercial, l’enceinte de Victor Louis et son jardin mercantile sont symptomatiques de l’essor progressif du divertissement comme source de revenus à la fin du XVIIIe siècle. Prostitution, commerce de luxe, innombrables cafés, jeux d’argent et curiosités cohabitent dans cet enclos qui constitue un objet nouveau au cœur de la capitale. Dès les années 1780, de nombreuses voix s’élèvent pour condamner le Palais-Royal comme un lieu de perdition propice à la décadence des mœurs, mais c’est bien sa sulfureuse réputation, alliée à une constante course à la nouveauté pour satisfaire un public avide de surprises, qui assurent le succès de l’îlot. En conséquence, nombreuses sont les études qui adoptent cette rhétorique moralisatrice, mais il convient d’offrir au Palais-Royal de Victor Louis un nouveau portrait, esquissé à partir du dépouillement méthodique de nombreuses sources manuscrites et imprimées, textuelles et iconographiques. L’objet de cette étude se limite au jardin, ainsi qu’aux rues et lotissements conçus par Victor Louis et construits entre 1781 et 1784. Les bornes chronologiques découlent de cette limitation spatiale : l’année 1780 est celle de la pleine propriété du Palais-Royal pour Louis-Philippe-Joseph d’Orléans, tandis qu’en 1815 la parcelle, devenue Bien national après l’exécution de Philippe-Égalité le 6 novembre 1793 puis Domaine extraordinaire de la Couronne sous l’Empire, revient à la maison d’Orléans
[Thèse de l'École des chartes, 2019].
Introduction de la thèse :
Succès esthétique et commercial, l’enceinte de Victor Louis et son jardin mercantile sont symptomatiques de l’essor progressif du divertissement comme source de revenus à la fin du XVIIIe siècle. Prostitution, commerce de luxe, innombrables cafés, jeux d’argent et curiosités cohabitent dans cet enclos qui constitue un objet nouveau au cœur de la capitale. Dès les années 1780, de nombreuses voix s’élèvent pour condamner le Palais-Royal comme un lieu de perdition propice à la décadence des mœurs, mais c’est bien sa sulfureuse réputation, alliée à une constante course à la nouveauté pour satisfaire un public avide de surprises, qui assurent le succès de l’îlot. En conséquence, nombreuses sont les études qui adoptent cette rhétorique moralisatrice, mais il convient d’offrir au Palais-Royal de Victor Louis un nouveau portrait, esquissé à partir du dépouillement méthodique de nombreuses sources manuscrites et imprimées, textuelles et iconographiques. L’objet de cette étude se limite au jardin, ainsi qu’aux rues et lotissements conçus par Victor Louis et construits entre 1781 et 1784. Les bornes chronologiques découlent de cette limitation spatiale : l’année 1780 est celle de la pleine propriété du Palais-Royal pour Louis-Philippe-Joseph d’Orléans, tandis qu’en 1815 la parcelle, devenue Bien national après l’exécution de Philippe-Égalité le 6 novembre 1793 puis Domaine extraordinaire de la Couronne sous l’Empire, revient à la maison d’Orléans
Auteur
KÖLL, Florence
Année
2019
Type
Thèse
Mot-clé
Quartier du Palais royal (Paris)
Lotissements
Promotion immobilière
Histoire économique
Histoire sociale
XVIIIe, XIXe
Lotissements
Promotion immobilière
Histoire économique
Histoire sociale
XVIIIe, XIXe