La <i>Somme Acé</i> : prolégomènes à une étude de la traduction française de la « <i>Summa Azonis</i> » d’après le manuscrit Bibl. Vat., Reg. lat. 1063.
Contenu
Titre
La <i>Somme Acé</i> : prolégomènes à une étude de la traduction française de la « <i>Summa Azonis</i> » d’après le manuscrit Bibl. Vat., Reg. lat. 1063.
Présentation de l'article :
Des trois témoins manuscrits conservés de la traduction en langue d’oïl de la <i>Summa super Codicem</i> d’Azon, traduction qui date vraisemblablement de la fin du XIIIe siècle, le Reg. lat. 1063 est certainement le plus intéressant, présentant les caractéristiques d’une copie utilitaire, dont le contenu a conditionné la mise en page, et livrant un texte complet. Exempte de latinismes, la langue utilisée est simple, au point qu’elle semble gauchir le texte source plutôt qu’en restituer la teneur. En réalité ce gauchissement n’est qu’apparent, et l’interprétation révèle un familier du droit romain, excellent latiniste et fin civiliste, précis et constant dans le choix de ses équivalents lexicaux. L’apparente simplicité de sa langue est peut-être conditionnée par la visée didactique d’une traduction à l’usage de non-initiés (non-juristes, juristes en cours de formation, praticiens non-latinistes mais soucieux de connaître les concepts du droit romain ?) ; cependant elle est aussi caractéristique d’une époque encore réticente à la création de néologismes savants.
Présentation de l'article :
Des trois témoins manuscrits conservés de la traduction en langue d’oïl de la <i>Summa super Codicem</i> d’Azon, traduction qui date vraisemblablement de la fin du XIIIe siècle, le Reg. lat. 1063 est certainement le plus intéressant, présentant les caractéristiques d’une copie utilitaire, dont le contenu a conditionné la mise en page, et livrant un texte complet. Exempte de latinismes, la langue utilisée est simple, au point qu’elle semble gauchir le texte source plutôt qu’en restituer la teneur. En réalité ce gauchissement n’est qu’apparent, et l’interprétation révèle un familier du droit romain, excellent latiniste et fin civiliste, précis et constant dans le choix de ses équivalents lexicaux. L’apparente simplicité de sa langue est peut-être conditionnée par la visée didactique d’une traduction à l’usage de non-initiés (non-juristes, juristes en cours de formation, praticiens non-latinistes mais soucieux de connaître les concepts du droit romain ?) ; cependant elle est aussi caractéristique d’une époque encore réticente à la création de néologismes savants.
Auteur
BIU, Hélène
Année
2009
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2009, tome 167, n° 2, p. 417-464
Mot-clé
Azon (1190-v. 1233)
Juristes - Jurisconsultes
Droit romain
Somme Acé
Summa Azonis
Manuscrits juridiques
Bibliothèque du Vatican - Bibliothèque vaticane
Romanistes
Juristes - Jurisconsultes
Droit romain
Somme Acé
Summa Azonis
Manuscrits juridiques
Bibliothèque du Vatican - Bibliothèque vaticane
Romanistes
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/bec.2009.463968
www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_2009_num_167_2_463968
www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_2009_num_167_2_463968