Pouvoirs et territoires en Aquitaine du VIIe au Xe siècle. Enquête sur l’administration locale.
Contenu
Titre
Pouvoirs et territoires en Aquitaine du VIIe au Xe siècle. Enquête sur l’administration locale.
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire médiévale, Limoges, 2015, même titre].
Présentation de l'ouvrage :
L'analyse des tiers de sou d'or mérovingiens permet d'avancer qu'il ne s'agit pas d'une monnaie d'échange classique, mais d'un outil de la collecte fiscale. Les noms de lieux et de monétaires qui y sont inscrits désigneraient les recettes fiscales et les agents actifs au sein des <i>vici</i>, districts administratifs hérités de l'Empire romain. À la fin du VIIe siècle, le <i>regnum Francorum</i> unifié sous Clotaire II perd sa cohérence. Des le début du VIIIe siècle, les ducs aquitains jouissent d'une large autonomie, perçoivent les impôts, nomment les comtes. Après la mise au pas de Pépin le Bref, Charlemagne crée en 781 un <i>regnum</i> pour Louis le Pieux, ajoutant à l'Aquitaine, la Gascogne, la Marche de Toulouse et la Septimanie. Pour seconder les comtes dans ces cites parfois très vastes, le pouvoir met en place des <i>vicarii</i>, affectes au niveau vicinal. Par la suite, apparaissent les <i>vicariae</i>, dans lesquelles le <i>vicarius</i>, notable local, semble un médiateur entre communautés d'habitants et pouvoir comtal. Cette organisation parait avoir pris appui sur les anciens <i>vici</i>, districts administratifs qui pourraient aussi être la matrice des grandes paroisses créées par le pouvoir épiscopal au sein des diocèses.
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire médiévale, Limoges, 2015, même titre].
Présentation de l'ouvrage :
L'analyse des tiers de sou d'or mérovingiens permet d'avancer qu'il ne s'agit pas d'une monnaie d'échange classique, mais d'un outil de la collecte fiscale. Les noms de lieux et de monétaires qui y sont inscrits désigneraient les recettes fiscales et les agents actifs au sein des <i>vici</i>, districts administratifs hérités de l'Empire romain. À la fin du VIIe siècle, le <i>regnum Francorum</i> unifié sous Clotaire II perd sa cohérence. Des le début du VIIIe siècle, les ducs aquitains jouissent d'une large autonomie, perçoivent les impôts, nomment les comtes. Après la mise au pas de Pépin le Bref, Charlemagne crée en 781 un <i>regnum</i> pour Louis le Pieux, ajoutant à l'Aquitaine, la Gascogne, la Marche de Toulouse et la Septimanie. Pour seconder les comtes dans ces cites parfois très vastes, le pouvoir met en place des <i>vicarii</i>, affectes au niveau vicinal. Par la suite, apparaissent les <i>vicariae</i>, dans lesquelles le <i>vicarius</i>, notable local, semble un médiateur entre communautés d'habitants et pouvoir comtal. Cette organisation parait avoir pris appui sur les anciens <i>vici</i>, districts administratifs qui pourraient aussi être la matrice des grandes paroisses créées par le pouvoir épiscopal au sein des diocèses.
Auteur
BOYER
Editeur
Stuttgart, Franz Steiner Verlag (« Hamburger Studien zu Gesellschaften und Kulturen der Vormoderne », 2)
Année
2018
Type
Monographie
Pages
967 p.
ISBN
978-3515118590
Mot-clé
Histoire de l'administration
Administration locale
Aquitaine
Vicaires - Vicaria
Aquitaine
Gascogne
Toulousain (Haute-Garonne)
Septimanie
Mérovingiens
Carolingiens
VIIe, VIIIe, IXe, Xe
Administration locale
Aquitaine
Vicaires - Vicaria
Aquitaine
Gascogne
Toulousain (Haute-Garonne)
Septimanie
Mérovingiens
Carolingiens
VIIe, VIIIe, IXe, Xe