La folie en Provence : les asiles privés pendant la première moitié du XIXe siècle.
Contenu
Titre
La folie en Provence : les asiles privés pendant la première moitié du XIXe siècle.
Présentation de l'article :
Dans la première moitié du XIXe siècle en Provence, trois maisons de santé privées spécialisées dans l’accueil des malades mentaux fonctionnent parallèlement et en complémentarité avec les asiles publics d’Aix, Marseille et Avignon. Toutes sont situées dans le département des Bouches-du-Rhône : la maison du docteur Guiaud à Marseille, les maisons Saint-Bernard et Saint-Paul à Saint-Rémy. Et chacune a été ébranlée par un événement majeur de l’histoire de la folie en France : la promulgation en 1838 de la première loi sur les aliénés qui, entre autres mesures, place les asiles privés sous la surveillance de l’autorité publique. Que savons-nous de la vie des maisons de santé provençales avant la loi ? Et comment ont-elles réagi à l’intrusion des pouvoirs publics ? Saint-Bernard ferme ses portes en 1851 après seulement seize années d’existence. L’année suivante, c’est au tour de la maison marseillaise de disparaître. Quant à l’établissement Saint-Paul, il n’obtient l’agrément officiel du préfet qu’en 1855, après presque vingt ans de luttes internes et de tensions avec l’administration.
Présentation de l'article :
Dans la première moitié du XIXe siècle en Provence, trois maisons de santé privées spécialisées dans l’accueil des malades mentaux fonctionnent parallèlement et en complémentarité avec les asiles publics d’Aix, Marseille et Avignon. Toutes sont situées dans le département des Bouches-du-Rhône : la maison du docteur Guiaud à Marseille, les maisons Saint-Bernard et Saint-Paul à Saint-Rémy. Et chacune a été ébranlée par un événement majeur de l’histoire de la folie en France : la promulgation en 1838 de la première loi sur les aliénés qui, entre autres mesures, place les asiles privés sous la surveillance de l’autorité publique. Que savons-nous de la vie des maisons de santé provençales avant la loi ? Et comment ont-elles réagi à l’intrusion des pouvoirs publics ? Saint-Bernard ferme ses portes en 1851 après seulement seize années d’existence. L’année suivante, c’est au tour de la maison marseillaise de disparaître. Quant à l’établissement Saint-Paul, il n’obtient l’agrément officiel du préfet qu’en 1855, après presque vingt ans de luttes internes et de tensions avec l’administration.
Auteur
DURET, Évelyne
Année
2018
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2018, tome 130, n° 303, p. 311-331
Mot-clé
Aliénation mentale - Démence - Fous - Folie
Provence
Asiles d'aliénés
Loi du 30 juin 1838 sur les aliénés
XIXe
Provence
Asiles d'aliénés
Loi du 30 juin 1838 sur les aliénés
XIXe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/anami.2018.8930
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2018_num_130_303_8930
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2018_num_130_303_8930