Communautés d’habitants et choix de la guerre civile en région toulousaine au début des guerres de Religion. [Haute-Garonne].
Contenu
Titre
Communautés d’habitants et choix de la guerre civile en région toulousaine au début des guerres de Religion. [Haute-Garonne].
Présentation de l'article :
À partir de 1562 et du début des guerres de Religion, dans le royaume de France comme dans la région toulousaine s’observent des processus de prise d’armes et de mise en défense au niveau des communautés d’habitants. À l’échelle d’une ville comme Toulouse, qui s’affirme comme un bastion du catholicisme méridional, ce processus correspond à de véritables choix politiques et partisans. À l’échelle des communautés villageoises, il peut être subi ou volontaire, mais il s’inscrit dans une polarisation du plat pays entre parti catholique et parti protestant. La rapidité de cette mobilisation, dès le printemps 1562, laisse penser que la société méridionale disposait encore de réflexes issus de temps plus anciens, réflexes bien ancrés dans les pratiques sociales, malgré la relative période de paix du temps de la Renaissance. Cet article tente de comprendre ce processus autour de deux mécanismes de mobilisation. D’abord, celui de la désignation de l’adversaire. Cet aspect est fondamental dans la mise en place de la guerre civile, car il permit aux communautés de prendre conscience d’une nouvelle altérité jugée menaçante et de prendre les décisions en conséquence. Le deuxième aspect permet d’aborder la question de la légitimité de la prise d’armes, de la légitimité légale à la légitimité morale, justification de l’engagement dans la guerre.
Présentation de l'article :
À partir de 1562 et du début des guerres de Religion, dans le royaume de France comme dans la région toulousaine s’observent des processus de prise d’armes et de mise en défense au niveau des communautés d’habitants. À l’échelle d’une ville comme Toulouse, qui s’affirme comme un bastion du catholicisme méridional, ce processus correspond à de véritables choix politiques et partisans. À l’échelle des communautés villageoises, il peut être subi ou volontaire, mais il s’inscrit dans une polarisation du plat pays entre parti catholique et parti protestant. La rapidité de cette mobilisation, dès le printemps 1562, laisse penser que la société méridionale disposait encore de réflexes issus de temps plus anciens, réflexes bien ancrés dans les pratiques sociales, malgré la relative période de paix du temps de la Renaissance. Cet article tente de comprendre ce processus autour de deux mécanismes de mobilisation. D’abord, celui de la désignation de l’adversaire. Cet aspect est fondamental dans la mise en place de la guerre civile, car il permit aux communautés de prendre conscience d’une nouvelle altérité jugée menaçante et de prendre les décisions en conséquence. Le deuxième aspect permet d’aborder la question de la légitimité de la prise d’armes, de la légitimité légale à la légitimité morale, justification de l’engagement dans la guerre.
Auteur
SOURIAC, Pierre-Jean
Année
2014
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2014, tome 126, n° 286 (<i>La défense des communautés d’habitants, XIVe-XVIe siècle</i>), p. 195-216.
Mot-clé
Communautés d'habitants
Histoire militaire
Guerres civiles
Guerres de religion
Places fortes et fortifications
Toulousains (Haute-Garonne)
XVIe
Histoire militaire
Guerres civiles
Guerres de religion
Places fortes et fortifications
Toulousains (Haute-Garonne)
XVIe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/anami.2014.8715
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2014_num_126_286_8715
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2014_num_126_286_8715