Les élites sociales en Lauragais au XIIIe siècle. [Thèse].
Contenu
Titre
Les élites sociales en Lauragais au XIIIe siècle. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Toulouse II - Le Mirail, 2009].
Résumé de la thèse :
Les mots, les gestes d’autrui, la possession de certains biens distinguent des dominants qui, par leur pouvoir multiforme, leur renommée, leur influence, placent le commun sous leur dépendance. Pouvoir et renommée des élites ont pour origine la naissance, une compétence, un savoir, une fortune, ou encore un rejaillissement du pouvoir seigneurial pour certains agents seigneuriaux. Ainsi peut-on distinguer les élites seigneuriales et chevaleresques, et les élites urbaines qui occupent dans leur ville une place élevée en tant que notaires, artisans, marchands, consuls. Pour autant, il ne suffit pas d'être riche ou de maîtriser l'écrit pour faire partie de l'élite : l'ancrage spatial dans la ville permet d'asseoir sa réputation, d'être reconnu par les autres comme appartenant à une élite. La composition des élites est soumise au XIIIe siècle aux bouleversements de la Croisade contre les Albigeois, de l'action répressive inquisitoriale et du rattachement du comté de Toulouse au domaine royal. Pour autant, les parentèles d'élites se maintiennent dans de nombreux cas, malgré la condamnation de certains de leurs membres pour hérésie. Cela s'explique par les stratégies (coseigneurie, alliances) qu'elles développent pour maintenir ou renforcer leur position sociale. Ces stratégies participent d'une conscience identitaire, au même titre que l'usage de sceaux, la dévolution de certains noms, une sociabilité de groupe. Si cette conscience de faire partie de l'élite est en construction chez les élites urbaines, elle s'est forgée au fil des générations chez les barons. Au-delà du cadre spatio-temporel abordé, cette étude rend possible une approche systémique de la notion d'élite.
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Toulouse II - Le Mirail, 2009].
Résumé de la thèse :
Les mots, les gestes d’autrui, la possession de certains biens distinguent des dominants qui, par leur pouvoir multiforme, leur renommée, leur influence, placent le commun sous leur dépendance. Pouvoir et renommée des élites ont pour origine la naissance, une compétence, un savoir, une fortune, ou encore un rejaillissement du pouvoir seigneurial pour certains agents seigneuriaux. Ainsi peut-on distinguer les élites seigneuriales et chevaleresques, et les élites urbaines qui occupent dans leur ville une place élevée en tant que notaires, artisans, marchands, consuls. Pour autant, il ne suffit pas d'être riche ou de maîtriser l'écrit pour faire partie de l'élite : l'ancrage spatial dans la ville permet d'asseoir sa réputation, d'être reconnu par les autres comme appartenant à une élite. La composition des élites est soumise au XIIIe siècle aux bouleversements de la Croisade contre les Albigeois, de l'action répressive inquisitoriale et du rattachement du comté de Toulouse au domaine royal. Pour autant, les parentèles d'élites se maintiennent dans de nombreux cas, malgré la condamnation de certains de leurs membres pour hérésie. Cela s'explique par les stratégies (coseigneurie, alliances) qu'elles développent pour maintenir ou renforcer leur position sociale. Ces stratégies participent d'une conscience identitaire, au même titre que l'usage de sceaux, la dévolution de certains noms, une sociabilité de groupe. Si cette conscience de faire partie de l'élite est en construction chez les élites urbaines, elle s'est forgée au fil des générations chez les barons. Au-delà du cadre spatio-temporel abordé, cette étude rend possible une approche systémique de la notion d'élite.
Auteur
CHEIRÉZY, Céline
Année
2009
Type
Thèse
Mot-clé
Élites - Élitisme
Lauragais
Toulousain (Haute-Garonne)
Histoire sociale
Inquisition - Inquisiteurs
Stratégies patrimoniales
XIIIe
Lauragais
Toulousain (Haute-Garonne)
Histoire sociale
Inquisition - Inquisiteurs
Stratégies patrimoniales
XIIIe