Les vigueries carolingiennes en Quercy et en Toulousain. [Lot, Haute-Garonne].
Contenu
Titre
Les vigueries carolingiennes en Quercy et en Toulousain. [Lot, Haute-Garonne].
Résumé de l'article :
L’étude des cadres administratifs secondaires à la fin de l’époque carolingienne dans l’aire tolosano-quercynoise repose sur un corpus de textes hétéroclite qui ne fournit qu’une vision partielle du phénomène. Chronologiquement, les <i>vicariae</i> apparaissent dès le milieu du IXe siècle, mais semblent plus présentes au siècle suivant. Ces entités disparaissent durant le règne de Henri Ier. Seuls deux termes sont utilisés couramment pour désigner la viguerie : <i>vicaria</i> et <i>ministerium</i>.
Plusieurs modèles de <i>vicariae</i> semblent coexister. Les <i>vicariae</i> de vallées généralement associées à des rivières secondaires, et à des entités aux contours plus complexes et pouvant se trouver à cheval sur deux <i>pagi</i>. Enfin, la majorité des vigueries sont rattachées non pas à une forteresse publique, mais à une simple église, il est vrai parfois d’origine publique (Duravel, Flaugnac, Nohic). À l’intérieur de ces entités, le découpage du territoire répond à deux logiques, celle de la <i>villa</i> associée à son <i>terminium</i> et celle de l’<i>arum</i>, petit territoire qui n’a souvent laissé aucune trace. Si une ébauche de géographie administrative est possible, le fonctionnement réel de ces cadres demeure pour l’essentiel inconnu.
Résumé de l'article :
L’étude des cadres administratifs secondaires à la fin de l’époque carolingienne dans l’aire tolosano-quercynoise repose sur un corpus de textes hétéroclite qui ne fournit qu’une vision partielle du phénomène. Chronologiquement, les <i>vicariae</i> apparaissent dès le milieu du IXe siècle, mais semblent plus présentes au siècle suivant. Ces entités disparaissent durant le règne de Henri Ier. Seuls deux termes sont utilisés couramment pour désigner la viguerie : <i>vicaria</i> et <i>ministerium</i>.
Plusieurs modèles de <i>vicariae</i> semblent coexister. Les <i>vicariae</i> de vallées généralement associées à des rivières secondaires, et à des entités aux contours plus complexes et pouvant se trouver à cheval sur deux <i>pagi</i>. Enfin, la majorité des vigueries sont rattachées non pas à une forteresse publique, mais à une simple église, il est vrai parfois d’origine publique (Duravel, Flaugnac, Nohic). À l’intérieur de ces entités, le découpage du territoire répond à deux logiques, celle de la <i>villa</i> associée à son <i>terminium</i> et celle de l’<i>arum</i>, petit territoire qui n’a souvent laissé aucune trace. Si une ébauche de géographie administrative est possible, le fonctionnement réel de ces cadres demeure pour l’essentiel inconnu.
Auteur
HAUTEFEUILLE, Florent
Année
2009
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2009, tome 121, n° 266 (<i>Vigueries et autres circonscriptions intermédiaires du haut Moyen Âge</i>), p. 199-213
Mot-clé
Administration locale
Quercy (Lot, Tarn-et-Garonne)
Toulousain (Haute-Garonne)
Vigueries - Viguiers
Villa carolingienne
Vicaria - Vicaires
Carolingiens
Quercy (Lot, Tarn-et-Garonne)
Toulousain (Haute-Garonne)
Vigueries - Viguiers
Villa carolingienne
Vicaria - Vicaires
Carolingiens
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/anami.2009.7261
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2009_num_121_266_7261
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2009_num_121_266_7261