Chapeaux, casquettes et bérets : quand les industries dispersées du Sud coiffaient le monde.
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Titre
Chapeaux, casquettes et bérets : quand les industries dispersées du Sud coiffaient le monde.
Résumé de l'article :
Au fil du XIXe siècle, l’usage du chapeau se démocratise, engendrant un marché gigantesque qu’un système éclaté de fabrication, particulièrement souple, s’efforce de satisfaire. Les donneurs d’ordres s’appuient sur un ensemble complexe associant travailleurs à domicile, ateliers et petites usines ; ils rationalisent leurs approvisionnements, développent des réseaux commerciaux efficaces et font preuve d’une grande réactivité aux rythmes saisonniers et aux caprices de la mode. La France du Sud, réputée réticente à toute forme d’industrialisation, manifeste une grande vitalité dans ce domaine. Si à Aix, Bordeaux, Marseille et Albi la chapellerie décline, elle se renforce à Toulouse puis dans plusieurs bourgs ruraux. Ainsi Septfonds et Caussade s’emparent du marché des chapeaux de paille, Espéraza devient l’un des grands centres mondiaux du chapeau de feutre, tandis qu’à Oloron-Sainte-Marie et à Nay la fabrication des bérets change d’échelle.
Résumé de l'article :
Au fil du XIXe siècle, l’usage du chapeau se démocratise, engendrant un marché gigantesque qu’un système éclaté de fabrication, particulièrement souple, s’efforce de satisfaire. Les donneurs d’ordres s’appuient sur un ensemble complexe associant travailleurs à domicile, ateliers et petites usines ; ils rationalisent leurs approvisionnements, développent des réseaux commerciaux efficaces et font preuve d’une grande réactivité aux rythmes saisonniers et aux caprices de la mode. La France du Sud, réputée réticente à toute forme d’industrialisation, manifeste une grande vitalité dans ce domaine. Si à Aix, Bordeaux, Marseille et Albi la chapellerie décline, elle se renforce à Toulouse puis dans plusieurs bourgs ruraux. Ainsi Septfonds et Caussade s’emparent du marché des chapeaux de paille, Espéraza devient l’un des grands centres mondiaux du chapeau de feutre, tandis qu’à Oloron-Sainte-Marie et à Nay la fabrication des bérets change d’échelle.
Auteur
OLIVIER, Jean-Marc
Année
2005
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2005, tome 117, n° 251 <i>Dynamiques marchandes : acteurs, réseaux, produits (XIIIe-XIXe siècles)</i>n p. 407-426
Mot-clé
Chapeaux, Casquettes, Bérêts
Textiles
Chapellerie
Toulousain (Haute-Garonne)
Béarn (Pyrénées-Atlantiques)
Pays Basque (Pyrénées-Atlantiques)
XIXe
Textiles
Chapellerie
Toulousain (Haute-Garonne)
Béarn (Pyrénées-Atlantiques)
Pays Basque (Pyrénées-Atlantiques)
XIXe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/anami.2005.7507
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2005_num_117_251_7507
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2005_num_117_251_7507