Les campagnes littorales saintongeaises à la fin du Moyen Âge (XVe- mi XVIe siècles). [Saintonge (Charente-Maritime)]. [Thèse].
Contenu
Titre
Les campagnes littorales saintongeaises à la fin du Moyen Âge (XVe- mi XVIe siècles). [Saintonge (Charente-Maritime)]. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, La Rochelle, 2011].
Résumé de la thèse :
Région frontalière, exposée aux descentes ennemies autant qu’aux transgressions marines et aux invasions de sables, la Saintonge présente nombre de contraintes. Pourtant, au XVIe siècle, nombre d’indices témoignent d’une reconstruction réussie dans cette région enclavée. Durement éprouvée lors de la guerre de Cent Ans, la population a modifié son approche du littoral pour compenser l’absence de grand pôle urbain susceptible de mener à bien la reprise économique. L’économie saintongeaise développe dès lors des activités s’appuyant sur la dualité des campagnes côtières. Cette combinaison des ressources de l’estran et des terres offre aux habitants une forme de résilience efficace face aux risques alimentaires. Cette relative sécurité alimentaire facilite la reprise démographique dans les paroisses littorales. Le sel, le poisson, la récolte du varech, des coquillages ou de la salicorne permettent non seulement d’accroître les ressources locales, mais génèrent aussi d’autres activités comme la verrerie ou le tannage entre autres. Avec la céréaliculture, l’exploitation du bois ou le développement conséquent de l’élevage, la région dispose d’un panel conséquent de denrées commercialisables. La Saintonge intègre ainsi les sphères d’influence de La Rochelle et de Bordeaux. En tant que périphérie plus ou moins intégrée de ces deux pôles, les campagnes saintongeaises entrent dans leurs réseaux de relations commerciales avec les marchands fréquentant le golfe de Gascogne. Les deux villes-ports apportent également à la région les capitaux qui manquent. En effet, malgré la pluriactivité et la formation de communautés taisibles, la population saintongeaise ne parvient pas à générer les capitaux indispensables permettant à la région de poursuivre son développement économique. A la fin du Moyen Âge, la Saintonge offre donc le visage d’un territoire enclavé mais ouvert au commerce maritime par de petits ports, mais aussi d’une région riche avec des fortunes locales limitées.
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, La Rochelle, 2011].
Résumé de la thèse :
Région frontalière, exposée aux descentes ennemies autant qu’aux transgressions marines et aux invasions de sables, la Saintonge présente nombre de contraintes. Pourtant, au XVIe siècle, nombre d’indices témoignent d’une reconstruction réussie dans cette région enclavée. Durement éprouvée lors de la guerre de Cent Ans, la population a modifié son approche du littoral pour compenser l’absence de grand pôle urbain susceptible de mener à bien la reprise économique. L’économie saintongeaise développe dès lors des activités s’appuyant sur la dualité des campagnes côtières. Cette combinaison des ressources de l’estran et des terres offre aux habitants une forme de résilience efficace face aux risques alimentaires. Cette relative sécurité alimentaire facilite la reprise démographique dans les paroisses littorales. Le sel, le poisson, la récolte du varech, des coquillages ou de la salicorne permettent non seulement d’accroître les ressources locales, mais génèrent aussi d’autres activités comme la verrerie ou le tannage entre autres. Avec la céréaliculture, l’exploitation du bois ou le développement conséquent de l’élevage, la région dispose d’un panel conséquent de denrées commercialisables. La Saintonge intègre ainsi les sphères d’influence de La Rochelle et de Bordeaux. En tant que périphérie plus ou moins intégrée de ces deux pôles, les campagnes saintongeaises entrent dans leurs réseaux de relations commerciales avec les marchands fréquentant le golfe de Gascogne. Les deux villes-ports apportent également à la région les capitaux qui manquent. En effet, malgré la pluriactivité et la formation de communautés taisibles, la population saintongeaise ne parvient pas à générer les capitaux indispensables permettant à la région de poursuivre son développement économique. A la fin du Moyen Âge, la Saintonge offre donc le visage d’un territoire enclavé mais ouvert au commerce maritime par de petits ports, mais aussi d’une région riche avec des fortunes locales limitées.
Auteur
PÉRISSE, Sébastien
Année
2011
Type
Thèse
Mot-clé
Saintonge (Charente-Maritime)
Histoire rurale
Frontières et limites
Population - Peuplement
Démographie historique
Sel et salines
Littoral - Littoraux
XVe, XVIe
Histoire rurale
Frontières et limites
Population - Peuplement
Démographie historique
Sel et salines
Littoral - Littoraux
XVe, XVIe