Pour une histoire du ministre au Moyen Âge : l'amiral Jean de Vienne et les Valois (seconde moitié du XIVe siècle). [Thèse].
Contenu
Titre
Pour une histoire du ministre au Moyen Âge : l'amiral Jean de Vienne et les Valois (seconde moitié du XIVe siècle). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Université de Bourgogne - Franche-Comté, 2021].
Résumé de la thèse :
Du milieu des années 1350 au milieu des années 1390, le règne de Charles V (1364-1380) et le début de celui de Charles VI (1380-1422) sont des étapes décisives dans la construction de l’État moderne. Si cette période marque une pause dans le développement des institutions, elle n’en demeure pas moins active autour des Valois qui pensent et exercent le pouvoir selon les standards de l’aristotélisme politique. La jeune dynastie a conscience de sa fragilité révélée par les évènements 1358/1359, la guerre contre l’Angleterre, les querelles princières, ou la santé fragile de Charles V et la folie de son fils, Charles VI, à partir de 1392. Cette riche période est également marquée par un mouvement jusqu’à aujourd’hui moins traité par l’historiographie française : celui de l’investissement idéologique de la figure du ministre, placé en intermédiaire entre le roi et ses sujets. Issu d’un puissant lignage aristocratique bourguignon, le Comtois Jean de Vienne (†1396) est à la fois témoin et acteur de cette dynamique. Les sources documentent de manière inédite son expérience de chevalier qui, après avoir gagné la confiance du roi Jean II et de son fils Philippe le Hardi, alors jeune duc de Bourgogne, est nommé amiral de France (décembre 1373) par Charles V. Jean de Vienne met alors en œuvre le programme politique de ce dernier. Or, loin de se cantonner à des missions relevant du strict domaine naval, Jean est à la fois un officier et un conseiller ; polyvalent, il est celui qui est en proximité immédiate avec le roi et qui va au-devant de celui-ci, il le représente dans l’espace. En outre, contrairement à certains autres ministres, il est aussi celui qui tente de concilier l’expérimentation de l’autonomisation du corps ministériel, avec le maintien de la loyauté avec son souverain d’une part, et un prince ambitieux, Philippe le Hardi, d’autre part.
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Université de Bourgogne - Franche-Comté, 2021].
Résumé de la thèse :
Du milieu des années 1350 au milieu des années 1390, le règne de Charles V (1364-1380) et le début de celui de Charles VI (1380-1422) sont des étapes décisives dans la construction de l’État moderne. Si cette période marque une pause dans le développement des institutions, elle n’en demeure pas moins active autour des Valois qui pensent et exercent le pouvoir selon les standards de l’aristotélisme politique. La jeune dynastie a conscience de sa fragilité révélée par les évènements 1358/1359, la guerre contre l’Angleterre, les querelles princières, ou la santé fragile de Charles V et la folie de son fils, Charles VI, à partir de 1392. Cette riche période est également marquée par un mouvement jusqu’à aujourd’hui moins traité par l’historiographie française : celui de l’investissement idéologique de la figure du ministre, placé en intermédiaire entre le roi et ses sujets. Issu d’un puissant lignage aristocratique bourguignon, le Comtois Jean de Vienne (†1396) est à la fois témoin et acteur de cette dynamique. Les sources documentent de manière inédite son expérience de chevalier qui, après avoir gagné la confiance du roi Jean II et de son fils Philippe le Hardi, alors jeune duc de Bourgogne, est nommé amiral de France (décembre 1373) par Charles V. Jean de Vienne met alors en œuvre le programme politique de ce dernier. Or, loin de se cantonner à des missions relevant du strict domaine naval, Jean est à la fois un officier et un conseiller ; polyvalent, il est celui qui est en proximité immédiate avec le roi et qui va au-devant de celui-ci, il le représente dans l’espace. En outre, contrairement à certains autres ministres, il est aussi celui qui tente de concilier l’expérimentation de l’autonomisation du corps ministériel, avec le maintien de la loyauté avec son souverain d’une part, et un prince ambitieux, Philippe le Hardi, d’autre part.
Auteur
OLIVIER, Laurent
Année
2021
Type
Thèse
Mot-clé
Jean de Vienne (v. 1341-1396)
Ministres
Maison de Valois
Guerre de Cent ans
Amiral - Amiraux
Pratiques politiques
Médiateurs - Médiations
Rois Valois
Histoire politique
XIVe
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Maison de Valois
Guerre de Cent ans
Amiral - Amiraux
Pratiques politiques
Médiateurs - Médiations
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XIVe