Quand la céramique se fait art : le cas de la céramique privée en Île-de-France (vers 1850-vers 1950). [Thèse].
Contenu
Titre
Quand la céramique se fait art : le cas de la céramique privée en Île-de-France (vers 1850-vers 1950). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Toulouse II, 2019].
Résumé de la thèse :
Cette thèse se propose, à partir de l'étude de la céramique privée d'Île-de-France (hors Paris) entre 1850 et 1950 d'analyser le rapprochement de ce domaine avec celui de l'art. Alors que le paysage céramique des différentes régions a été maintes fois exploré depuis le début du xixe siècle, époque où paraissent les premiers ouvrages fondateurs de la céramologie, celui de l’Île-de-France n'a jamais encore été appréhendé dans son ensemble. Malgré les publications existantes concernant les plus célèbres, de nombreux céramistes autour de Paris demeuraient méconnus ou inconnus. Et même chez les plus éminents, certains aspects de leur production restaient très confidentiels. Contrairement par exemple à une faïence bretonne ou basque que l'on situe au premier coup d’œil, les céramiques d'Île-de-France ne s'apparentent pas à un style spécifique. Elles n'en présentent pas moins des caractéristiques propres du fait de leur proximité avec Paris à laquelle elles sont fortement reliées. Plus que celles des autres régions de France,elles subissent en matière artistique l'influence de la capitale. Plus que dans les autres régions, c'est en Île-de-France que s'installent la majorité des céramistes qui deviendront des artistes. Plus que les autres, elle concentre les grandes industries qui font appel à des artistes reconnus et même célèbres. C'est pourquoi à travers l'étude des céramistes franciliens entre 1850 et 1950, nous pouvons mieux qu'ailleurs, suivre l'évolution des tendances artistiques au cours d'un siècle très novateur. Dans un contexte où fleurissent les débats entre arts majeurs et arts mineurs, nous nous interrogerons doublement: Comment d'une part les céramistes individuels travaillant en atelier à produire des œuvres uniques ou de petites séries ont-ils vu leurs productions s'éloigner de la destination d'usage qui était celle des potiers d'autrefois pour se rapprocher des œuvres d'art ? Comment d'autre part, les manufactures ont tenté d'introduire une dimension artistique dans une partie de leur production industrielle ? Et avec quels résultats ?
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Toulouse II, 2019].
Résumé de la thèse :
Cette thèse se propose, à partir de l'étude de la céramique privée d'Île-de-France (hors Paris) entre 1850 et 1950 d'analyser le rapprochement de ce domaine avec celui de l'art. Alors que le paysage céramique des différentes régions a été maintes fois exploré depuis le début du xixe siècle, époque où paraissent les premiers ouvrages fondateurs de la céramologie, celui de l’Île-de-France n'a jamais encore été appréhendé dans son ensemble. Malgré les publications existantes concernant les plus célèbres, de nombreux céramistes autour de Paris demeuraient méconnus ou inconnus. Et même chez les plus éminents, certains aspects de leur production restaient très confidentiels. Contrairement par exemple à une faïence bretonne ou basque que l'on situe au premier coup d’œil, les céramiques d'Île-de-France ne s'apparentent pas à un style spécifique. Elles n'en présentent pas moins des caractéristiques propres du fait de leur proximité avec Paris à laquelle elles sont fortement reliées. Plus que celles des autres régions de France,elles subissent en matière artistique l'influence de la capitale. Plus que dans les autres régions, c'est en Île-de-France que s'installent la majorité des céramistes qui deviendront des artistes. Plus que les autres, elle concentre les grandes industries qui font appel à des artistes reconnus et même célèbres. C'est pourquoi à travers l'étude des céramistes franciliens entre 1850 et 1950, nous pouvons mieux qu'ailleurs, suivre l'évolution des tendances artistiques au cours d'un siècle très novateur. Dans un contexte où fleurissent les débats entre arts majeurs et arts mineurs, nous nous interrogerons doublement: Comment d'une part les céramistes individuels travaillant en atelier à produire des œuvres uniques ou de petites séries ont-ils vu leurs productions s'éloigner de la destination d'usage qui était celle des potiers d'autrefois pour se rapprocher des œuvres d'art ? Comment d'autre part, les manufactures ont tenté d'introduire une dimension artistique dans une partie de leur production industrielle ? Et avec quels résultats ?
Auteur
SLITINE, Florence
Année
2019
Type
Thèse
Mot-clé
Île-de-France
Histoire de l'industrie
Manufactures - Manufacturiers
Céramiques - Céramistes
XIXe, XXe
Histoire de l'industrie
Manufactures - Manufacturiers
Céramiques - Céramistes
XIXe, XXe