Du lieu commun à l'esprit public : François de Neufchâteau : essai de biographie intellectuelle. [Thèse].
Contenu
Titre
Du lieu commun à l'esprit public : François de Neufchâteau : essai de biographie intellectuelle. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Paris I, 2001].
Résumé de la thèse :
La biographie intellectuelle n'a pas pour objet une vie à écrire, mais une œuvre à comprendre. Un premier chapitre s'applique à expliciter cet axiome et à mettre en place les concepts d'œuvre, d'auteur, de configuration sociale et intellectuelle dans les relations réciproques qu'ils entretiennent et à délimiter les contours de l'œuvre de François de Neufchâteau. À grands traits, l'analyse du corpus des œuvres, qui couvre les années 1765-1827, permet d'identifier trois configurations majeures, qui coïncident avec trois temps de l'histoire nationale : le champ littéraire avant la Révolution, le champ politique dans la décennie révolutionnaire, le champ savant à partir du Consulat. Trois âges, en somme, à l'enseigne de trois niveaux de discours : la rhétorique du bien dire, la rhétorique d'assemblée et de comités, la rhétorique savante de l'expert. Les chapitres deux à cinq examinent les modalités d'apparition d'une figure d'auteur, incarnée successivement dans celle du poète prodige, celle de l'avocat écrivain, celle, enfin, de l'homme de lettres. Les chapitres 6 à 13 explorent le devenir de l'œuvre et les métamorphoses d'une posture d'auteur pendant la décennie révolutionnaire. Récit d'un passage, ils tentent de mettre en évidence les modalités de franchissement intellectuel des discontinuités historiques. Les chapitres 14 à 17 étudient les modalités de construction de l'œuvre du Consulat à la Restauration. Production, circulation et réception s'organisent alors autour de deux institutions : la classe de langue et littérature de l'Institut national, qui redevient Académie française en 1815, d'une part ; la Société d'agriculture du département de la Seine, de l'autre. On y suit l'académicien et l'agronome au travail, en essayant de mettre à jour les dynamiques individuelles et collectives qui rendent possible et légitiment l'investissement simultané dans deux champs, perçus pourtant désormais comme clairement distincts : celui de la littérature et celui de la science.
[Nicolas-Louis-François de Neuchâteau (1750-1828)].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Paris I, 2001].
Résumé de la thèse :
La biographie intellectuelle n'a pas pour objet une vie à écrire, mais une œuvre à comprendre. Un premier chapitre s'applique à expliciter cet axiome et à mettre en place les concepts d'œuvre, d'auteur, de configuration sociale et intellectuelle dans les relations réciproques qu'ils entretiennent et à délimiter les contours de l'œuvre de François de Neufchâteau. À grands traits, l'analyse du corpus des œuvres, qui couvre les années 1765-1827, permet d'identifier trois configurations majeures, qui coïncident avec trois temps de l'histoire nationale : le champ littéraire avant la Révolution, le champ politique dans la décennie révolutionnaire, le champ savant à partir du Consulat. Trois âges, en somme, à l'enseigne de trois niveaux de discours : la rhétorique du bien dire, la rhétorique d'assemblée et de comités, la rhétorique savante de l'expert. Les chapitres deux à cinq examinent les modalités d'apparition d'une figure d'auteur, incarnée successivement dans celle du poète prodige, celle de l'avocat écrivain, celle, enfin, de l'homme de lettres. Les chapitres 6 à 13 explorent le devenir de l'œuvre et les métamorphoses d'une posture d'auteur pendant la décennie révolutionnaire. Récit d'un passage, ils tentent de mettre en évidence les modalités de franchissement intellectuel des discontinuités historiques. Les chapitres 14 à 17 étudient les modalités de construction de l'œuvre du Consulat à la Restauration. Production, circulation et réception s'organisent alors autour de deux institutions : la classe de langue et littérature de l'Institut national, qui redevient Académie française en 1815, d'une part ; la Société d'agriculture du département de la Seine, de l'autre. On y suit l'académicien et l'agronome au travail, en essayant de mettre à jour les dynamiques individuelles et collectives qui rendent possible et légitiment l'investissement simultané dans deux champs, perçus pourtant désormais comme clairement distincts : celui de la littérature et celui de la science.
[Nicolas-Louis-François de Neuchâteau (1750-1828)].
Auteur
MARGAIRAZ, Dominique
Année
2001
Type
Thèse
Mot-clé
Nicolas-Louis-François de Neuchâteau
Biographies
Vie intellectuelle
Agronomes - Agronomie
Sociétés savantes
Institut de France
Directoire
Biographies
Vie intellectuelle
Agronomes - Agronomie
Sociétés savantes
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