L’Europe de François Guizot (1840-1848). [Thèse].
Contenu
Titre
L’Europe de François Guizot (1840-1848). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Paris X-Nanterre, 2006].
Résumé de la thèse :
L’œuvre de Guizot aux Affaires étrangères a été occultée par l’échec de 1848, présenté comme la suite logique de son aveuglément. Cette recherche montre que l’Europe est un paramètre essentiel mais négligé pour comprendre les projets de Guizot et donc les raisons de son échec. Le ministre veut rompre avec l’aventurisme de la France pour légitimer la monarchie de Juillet, et clore la Révolution par des relations concrètes en Europe : coopération au sein du concert, traités divers, intégration des Orléans aux dynasties du continent, soutien aux jeunes monarchies sur le modèle français. À cet effet, Guizot construit un réseau protéiforme, mais doit composer avec l’interférence du roi, et la résistance du gouvernement et du parlement, opposés aux modalités de sa politique européenne –libre échange, Entente cordiale. A partir de 1846, l’hostilité conjointe des réactionnaires –auxquels il refuse de se réduire– et des révolutionnaires du continent mine son projet avant d’en avoir raison.
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Paris X-Nanterre, 2006].
Résumé de la thèse :
L’œuvre de Guizot aux Affaires étrangères a été occultée par l’échec de 1848, présenté comme la suite logique de son aveuglément. Cette recherche montre que l’Europe est un paramètre essentiel mais négligé pour comprendre les projets de Guizot et donc les raisons de son échec. Le ministre veut rompre avec l’aventurisme de la France pour légitimer la monarchie de Juillet, et clore la Révolution par des relations concrètes en Europe : coopération au sein du concert, traités divers, intégration des Orléans aux dynasties du continent, soutien aux jeunes monarchies sur le modèle français. À cet effet, Guizot construit un réseau protéiforme, mais doit composer avec l’interférence du roi, et la résistance du gouvernement et du parlement, opposés aux modalités de sa politique européenne –libre échange, Entente cordiale. A partir de 1846, l’hostilité conjointe des réactionnaires –auxquels il refuse de se réduire– et des révolutionnaires du continent mine son projet avant d’en avoir raison.
Auteur
MARZIN, Servane
Année
2006
Type
Thèse
Mot-clé
François Guizot (1787-1874)
Ministère des Affaires étrangères
Europe
Monarchie de Juillet
Politique étrangère - Politique extérieure
Libre échange
Entente cordiale
XIXe
Ministère des Affaires étrangères
Europe
Monarchie de Juillet
Politique étrangère - Politique extérieure
Libre échange
Entente cordiale
XIXe