Le pilotage de la Seine de la fin de la guerre de Succession d'Autriche aux années 1920 (1748-1928). [Thèse].
Contenu
Titre
Le pilotage de la Seine de la fin de la guerre de Succession d'Autriche aux années 1920 (1748-1928). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Université du Littoral (Boulogne-sur-Mer, Dunkerque), 2006].
Résumé de la thèse :
L'auteur de ce travail a exercé le métier de pilote durant 26 ans et s'est lancé dans cette recherche en se demandant si le monopole du pilotage était justifié. Cette thèse qui a cherché à retracer l'évolution de la pratique de cette profession de l'Ancien Régime jusqu'à nos jours. Les premiers témoignages de l'existence de pilotes de Seine remontent au milieu du XIVème siècle. Le premier règlement (1565) montre une profession déjà bien structurée conduisant les navires entre la mer et Rouen. Au Moyen-Âge, la plupart des navires de mer accédaient à Rouen, puis le port se replie sur le cabotage pour devenir port d'entrepôt au XVIIIe siècle. Il s'ouvre à nouveau au long cours à la fin du XIXe siècle après les travaux de régularisation du fleuve, les tirants d'eau passent de 3,20 m à près de 8 m en 1928. À travers les changements de régime et les bouleversements techniques (voile-bois, vapeur-fer), les périodes de prospérité ou de marasme économique, cette étude recherche comment ces pilotes ont su s'adapter, tout en gardant le maximum d'autonomie. Ils obtiennent progressivement l'amélioration de leur situation économique à la faveur du développement du port qui devient le 1er port français pour le tonnage en 1918. Parfois sous la conduite de leur tutelle (pouvoirs publics, chambre de commerce) parfois contre elles, les pilotes de Seine s'organisent officiellement en syndicat en 1902, fédèrent les pilotes français et obtiennent en 1928 le vote d'une loi qui organisera le pilotage jusqu'à nos jours. Organisation originale, le pilotage de la Seine a ainsi joué un rôle pionnier dans le pilotage français.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Université du Littoral (Boulogne-sur-Mer, Dunkerque), 2006].
Résumé de la thèse :
L'auteur de ce travail a exercé le métier de pilote durant 26 ans et s'est lancé dans cette recherche en se demandant si le monopole du pilotage était justifié. Cette thèse qui a cherché à retracer l'évolution de la pratique de cette profession de l'Ancien Régime jusqu'à nos jours. Les premiers témoignages de l'existence de pilotes de Seine remontent au milieu du XIVème siècle. Le premier règlement (1565) montre une profession déjà bien structurée conduisant les navires entre la mer et Rouen. Au Moyen-Âge, la plupart des navires de mer accédaient à Rouen, puis le port se replie sur le cabotage pour devenir port d'entrepôt au XVIIIe siècle. Il s'ouvre à nouveau au long cours à la fin du XIXe siècle après les travaux de régularisation du fleuve, les tirants d'eau passent de 3,20 m à près de 8 m en 1928. À travers les changements de régime et les bouleversements techniques (voile-bois, vapeur-fer), les périodes de prospérité ou de marasme économique, cette étude recherche comment ces pilotes ont su s'adapter, tout en gardant le maximum d'autonomie. Ils obtiennent progressivement l'amélioration de leur situation économique à la faveur du développement du port qui devient le 1er port français pour le tonnage en 1918. Parfois sous la conduite de leur tutelle (pouvoirs publics, chambre de commerce) parfois contre elles, les pilotes de Seine s'organisent officiellement en syndicat en 1902, fédèrent les pilotes français et obtiennent en 1928 le vote d'une loi qui organisera le pilotage jusqu'à nos jours. Organisation originale, le pilotage de la Seine a ainsi joué un rôle pionnier dans le pilotage français.
Auteur
ROBICHON, Jean-Pierre
Année
2006
Type
Thèse
Mot-clé
Pilotes de navires - Pilotage
Navigation maritime et fluviale
Ports
Fleuves
Seine (fleuve)
Histoire économique
Syndicats - Syndicalisme
Monopole
XVIIIe, XIXe, XXe
Navigation maritime et fluviale
Ports
Fleuves
Seine (fleuve)
Histoire économique
Syndicats - Syndicalisme
Monopole
XVIIIe, XIXe, XXe