Le mariage des rois de France (1600-1770). [Thèse].
Contenu
Titre
Le mariage des rois de France (1600-1770). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Clermont-Ferrand II, 2008].
Résumé de la thèse :
Motivé par des ambitions politiques nationales et internationales, le mariage des rois de France suit un rituel de plus en plus codifié au cours du XVIIe siècle. Afin de comprendre les rouages de ce cérémonial et les incidences politiques qui en découlent, il faut analyser les différentes étapes qui le composent. Le mariage royal revêt une double définition de contrat civil et de sacrement. Le contrat formalise les accords diplomatiques ou territoriaux entre les deux royaumes et règle la nouvelle existence juridique de la mariée en tant que reine de France. Quant à la cérémonie religieuse, elle est organisée en trois temps : l'union par procuration dans le royaume de la princesse, le voyage de la mariée jusqu'en France, et enfin le renouvellement du sacrement en présence des deux époux. Ce temps hors norme est l'occasion de se réjouir et de festoyer. Les réjouissances sont très importantes dans le cérémonial matrimonial car elles participent à la communion du peuple et du pouvoir monarchique, tout en renforçant les liens sociaux et hiérarchiques. La nécessité d'asseoir la figure du roi comme chef souverain et divin, appelle l'élaboration de cérémonials d'État venant conforter et définir le pouvoir. Dès Henri IV, le pouvoir voit dans le mariage un moyen de véhiculer des messages politiques et ainsi, par le biais d'une propagande ciblée, de construire ou redire l'image idéale du monarque et de son épouse dans le système monarchique. L'enjeu de cette thèse est de savoir si le mariage du roi de France peut être considéré comme un cérémonial d'État, au même titre que ceux étudiés par Kantorowicz et ses disciples
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Clermont-Ferrand II, 2008].
Résumé de la thèse :
Motivé par des ambitions politiques nationales et internationales, le mariage des rois de France suit un rituel de plus en plus codifié au cours du XVIIe siècle. Afin de comprendre les rouages de ce cérémonial et les incidences politiques qui en découlent, il faut analyser les différentes étapes qui le composent. Le mariage royal revêt une double définition de contrat civil et de sacrement. Le contrat formalise les accords diplomatiques ou territoriaux entre les deux royaumes et règle la nouvelle existence juridique de la mariée en tant que reine de France. Quant à la cérémonie religieuse, elle est organisée en trois temps : l'union par procuration dans le royaume de la princesse, le voyage de la mariée jusqu'en France, et enfin le renouvellement du sacrement en présence des deux époux. Ce temps hors norme est l'occasion de se réjouir et de festoyer. Les réjouissances sont très importantes dans le cérémonial matrimonial car elles participent à la communion du peuple et du pouvoir monarchique, tout en renforçant les liens sociaux et hiérarchiques. La nécessité d'asseoir la figure du roi comme chef souverain et divin, appelle l'élaboration de cérémonials d'État venant conforter et définir le pouvoir. Dès Henri IV, le pouvoir voit dans le mariage un moyen de véhiculer des messages politiques et ainsi, par le biais d'une propagande ciblée, de construire ou redire l'image idéale du monarque et de son épouse dans le système monarchique. L'enjeu de cette thèse est de savoir si le mariage du roi de France peut être considéré comme un cérémonial d'État, au même titre que ceux étudiés par Kantorowicz et ses disciples
Auteur
FALLATEUF, Cécile-Marie
Année
2008
Type
Thèse
Mot-clé
Mariages royaux
Contrat de mariage
Cérémonies religieuses
Rites et cérémonies
Couronnement
Histoire politique
Cérémonial
XVIIe, XVIIIe
Contrat de mariage
Cérémonies religieuses
Rites et cérémonies
Couronnement
Histoire politique
Cérémonial
XVIIe, XVIIIe