Les Galères de France et la société des galériens (1660-1748). [Thèse].
Contenu
Titre
Les Galères de France et la société des galériens (1660-1748). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris, École des Hautes Études en Sciences sociales, 1986].
Résumé de la thèse :
Des années 1660 aux années 1748, des dizaines de milliers d'hommes furent condamnes à ramer sur les galères du roi de France : voleurs, faussaires et assassins, aussi bien que vagabonds, contrebandiers, déserteurs, ainsi que des protestants dont le seul crime était de demeurer fidèles à leur religion. Le fichier informatique des forçats, établi d'après les registres d'inscription de la chiourme, donne une image statistique de cette population. De 1680 (début des registres) à 1748 (fin des galères), il y eu 60 000 condamnés. La majorité d'entre eux étaient des déserteurs et des contrebandiers, puis venaient les criminels de droit commun. La peine des galères représentait-elle vraiment un enfer destine à tourmenter les méchants ? comme la chiourme (l'équipage des rameurs) formait "l'âme d'une galère", il fallait du temps pour entrainer et endurcir les galériens. Il serait naïf de croire que l'on obtenait ce résultat en frappant continuellement les hommes à coups de corde. Mais si la vie en mer était toujours âpre, cruelle, humiliante et éprouvante, leur vie au port de Marseille, quand les galères étaient désarmées, comportait de longues périodes de repos, des tolérances, des petits avantages et des libertés, qui auraient paru inimaginables et scandaleuses dans un pénitencier ou dans une prison du XIXe et du XXe siècles.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris, École des Hautes Études en Sciences sociales, 1986].
Résumé de la thèse :
Des années 1660 aux années 1748, des dizaines de milliers d'hommes furent condamnes à ramer sur les galères du roi de France : voleurs, faussaires et assassins, aussi bien que vagabonds, contrebandiers, déserteurs, ainsi que des protestants dont le seul crime était de demeurer fidèles à leur religion. Le fichier informatique des forçats, établi d'après les registres d'inscription de la chiourme, donne une image statistique de cette population. De 1680 (début des registres) à 1748 (fin des galères), il y eu 60 000 condamnés. La majorité d'entre eux étaient des déserteurs et des contrebandiers, puis venaient les criminels de droit commun. La peine des galères représentait-elle vraiment un enfer destine à tourmenter les méchants ? comme la chiourme (l'équipage des rameurs) formait "l'âme d'une galère", il fallait du temps pour entrainer et endurcir les galériens. Il serait naïf de croire que l'on obtenait ce résultat en frappant continuellement les hommes à coups de corde. Mais si la vie en mer était toujours âpre, cruelle, humiliante et éprouvante, leur vie au port de Marseille, quand les galères étaient désarmées, comportait de longues périodes de repos, des tolérances, des petits avantages et des libertés, qui auraient paru inimaginables et scandaleuses dans un pénitencier ou dans une prison du XIXe et du XXe siècles.
Auteur
ZYSBERG, Andréa
Année
1986
Type
Thèse
Mot-clé
Galères - Galériens
Chiourme
Galères de France
XVIIe, XVIIIe
Chiourme
Galères de France
XVIIe, XVIIIe