Le vêtement féminin à Paris chez les non-nobles, (XIVe - XVe siècles). [Thèse].
Contenu
Titre
Le vêtement féminin à Paris chez les non-nobles, (XIVe - XVe siècles). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Paris I, 2014].
Résumé de la thèse :
Depuis quelques années, l 'histoire s'intéresse au vêtement médiéval dans une perspective qui dépasse la simple analyse de ses représentations artistiques. Plusieurs études méticuleuses des comptabilités des grandes cours de la fin du Moyen Âge ont replacé le vêtement dans son contexte socio-économique et ont montré l'importance de celui-ci dans la façon dont l'individu construit l'image que les autres ont de lui. Cependant, cette approche n'avait jusqu'à présent presque jamais été appliquée aux milieux non nobles. L'objet de cette thèse est donc de traiter du vêtement féminin dans la société parisienne de cette période, hors cours princières. Nous disposons pour ce faire d'un vaste corpus de sources pratiques, incluant aussi bien des comptes de tailleurs, que des testaments, des inventaires après décès et des contrats de mariage. Celles-ci seront complétées par d'autres sources écrites - ordonnances, chroniques, traités didactiques, sermons - et un large corpus de représentations iconographiques. L'analyse de ces sources conduit à étudier tout autant les aspects concrets de la forme, de la confection et du circuit économique du vêtement que la place que celui-ci occupe dans les rapports que les femmes, de la bourgeoise à la prostituée, entretiennent avec leurs contemporains. À la lumière de ces éléments, nous tâcherons enfin de voir si la population parisienne, hors milieux curiaux, présente ou non une mode qui lui serait propre et qui la différencierait des autres groupes sociaux, notamment de la noblesse.
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Paris I, 2014].
Résumé de la thèse :
Depuis quelques années, l 'histoire s'intéresse au vêtement médiéval dans une perspective qui dépasse la simple analyse de ses représentations artistiques. Plusieurs études méticuleuses des comptabilités des grandes cours de la fin du Moyen Âge ont replacé le vêtement dans son contexte socio-économique et ont montré l'importance de celui-ci dans la façon dont l'individu construit l'image que les autres ont de lui. Cependant, cette approche n'avait jusqu'à présent presque jamais été appliquée aux milieux non nobles. L'objet de cette thèse est donc de traiter du vêtement féminin dans la société parisienne de cette période, hors cours princières. Nous disposons pour ce faire d'un vaste corpus de sources pratiques, incluant aussi bien des comptes de tailleurs, que des testaments, des inventaires après décès et des contrats de mariage. Celles-ci seront complétées par d'autres sources écrites - ordonnances, chroniques, traités didactiques, sermons - et un large corpus de représentations iconographiques. L'analyse de ces sources conduit à étudier tout autant les aspects concrets de la forme, de la confection et du circuit économique du vêtement que la place que celui-ci occupe dans les rapports que les femmes, de la bourgeoise à la prostituée, entretiennent avec leurs contemporains. À la lumière de ces éléments, nous tâcherons enfin de voir si la population parisienne, hors milieux curiaux, présente ou non une mode qui lui serait propre et qui la différencierait des autres groupes sociaux, notamment de la noblesse.
Auteur
RASSE, Marie de
Année
2014
Type
Thèse
Mot-clé
Roturiers
Bourgeois - Bourgeoisie
Paris
Histoire sociale
Vêtements féminins - Vêtement féminin
Modes
Textiles - Tissus
Histoire des mœurs
Coutumes - coutumiers
Tailleurs
Comptabilité privée
Testaments
Inventaires après décès
Contrats de mariage
XIVe, XVe, XVIe
Bourgeois - Bourgeoisie
Paris
Histoire sociale
Vêtements féminins - Vêtement féminin
Modes
Textiles - Tissus
Histoire des mœurs
Coutumes - coutumiers
Tailleurs
Comptabilité privée
Testaments
Inventaires après décès
Contrats de mariage
XIVe, XVe, XVIe