Insularité et archai͏̈smes, paysans et seigneurs à Belle-Île-en-Mer, vers 1660-1760. [Morbihan]. [Thèse].
Contenu
Titre
Insularité et archai͏̈smes, paysans et seigneurs à Belle-Île-en-Mer, vers 1660-1760. [Morbihan]. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Poitiers, 1987].
Résumé de la thèse :
Belle-Île-en-Mer, possédée par la famille Fouquet de 1658 à 1719, est intégrée dans le domaine royal en 1719. Peuplée d'environ 5000 habitants exempts d'impôts directs, elle est administrée par une vingtaine de personnes dont émergent le receveur de la seigneurie, le sénéchal et le subdélégué. C'est le plus vaste domaine seigneurial breton. Après la perte de certains droits en 1661, la seigneurie est devenue presqu'exclusivement rurale, tirant 94% de ses 30 a 35 000 l. de revenus des rentes exorbitantes demandées aux 270 "fermiers-laboureurs" qui représentent avec leurs familles environ 2 000 personnes et un peu moins de la moitie de la population insulaire. Ont pu être dégagés un certains nombre d'éléments structuraux de très longue durée - découpage de l'ile en 128 finages homogènes induisant le nombre d'exploitations, le parcellaire, la structure familiale ; système agraire traditionnel peu favorise par la littoralité ; absence de crises de subsistances sauf sur la côte extérieure - ou de moyenne durée : lourdeur des rentes, revenus complémentaires tires de la pêche. . . Cependant a partir des années 1740, la mauvaise conjoncture maritime, climatique et navale, vient révéler la crise de la sous-ferme de la ferme generale - son montant est souvent supérieur aux revenus réels - qui renforce a son tour la crise rurale, l'ile étant presque complètement ruinée a la veille de l'occupation anglaise.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Poitiers, 1987].
Résumé de la thèse :
Belle-Île-en-Mer, possédée par la famille Fouquet de 1658 à 1719, est intégrée dans le domaine royal en 1719. Peuplée d'environ 5000 habitants exempts d'impôts directs, elle est administrée par une vingtaine de personnes dont émergent le receveur de la seigneurie, le sénéchal et le subdélégué. C'est le plus vaste domaine seigneurial breton. Après la perte de certains droits en 1661, la seigneurie est devenue presqu'exclusivement rurale, tirant 94% de ses 30 a 35 000 l. de revenus des rentes exorbitantes demandées aux 270 "fermiers-laboureurs" qui représentent avec leurs familles environ 2 000 personnes et un peu moins de la moitie de la population insulaire. Ont pu être dégagés un certains nombre d'éléments structuraux de très longue durée - découpage de l'ile en 128 finages homogènes induisant le nombre d'exploitations, le parcellaire, la structure familiale ; système agraire traditionnel peu favorise par la littoralité ; absence de crises de subsistances sauf sur la côte extérieure - ou de moyenne durée : lourdeur des rentes, revenus complémentaires tires de la pêche. . . Cependant a partir des années 1740, la mauvaise conjoncture maritime, climatique et navale, vient révéler la crise de la sous-ferme de la ferme generale - son montant est souvent supérieur aux revenus réels - qui renforce a son tour la crise rurale, l'ile étant presque complètement ruinée a la veille de l'occupation anglaise.
Auteur
GUILLEMET, Dominique
Année
1987
Type
Thèse
Mot-clé
Belle-Île-en-Mer (Morbihan)
Bretagne
Seigneurs - Seigneuries
Administration seigneuriale
Paysans - Mode rural
Fermes - Fermiers
Laboureurs
Histoire économique
Histoire sociale
Insularité
Archaïsme
Histoire rurale
XVIIe, XVIIIe
Bretagne
Seigneurs - Seigneuries
Administration seigneuriale
Paysans - Mode rural
Fermes - Fermiers
Laboureurs
Histoire économique
Histoire sociale
Insularité
Archaïsme
Histoire rurale
XVIIe, XVIIIe