Les droites en France en 1851. Idées et histoire. [Thèse].
Contenu
Titre
Les droites en France en 1851. Idées et histoire. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Orléans, 2018].
Résumé de la thèse :
L'histoire des droites en France en 1851 paraît étonnante à un esprit raisonnable. Conservatrices et monarchiques, très majoritaires dans l'Assemblée législative élue en 1849, elles ne parviennent pas à s'accorder pour enrayer la marche du prince-président, Louis-Napoléon Bonaparte, qu'elles ont fait élire, vers le coup d’État du 2 décembre et le rétablissement de l'Empire. Il faut alors se demander si les différences de leurs idées politiques, philosophiques ou religieuses ne sont pas plus profondes que les apparences ne le laissent supposer. On verra que les blocages souvent pusillanimes de 1851 résultent de divisions essentielles qu'il faut aller chercher loin dans la représentation que l'on se fait à droite de l'Ancien Régime, de la Révolution et de la Contre-révolution, de la liberté, de l'autorité et de l'ordre, de la monarchie et de la République, et du catholicisme dans la société dite « moderne ». Au-dessus, une <i>summa divisio</i> peut être trouvée dans l'opposition irréductible entre la liberté chrétienne classique et la liberté philosophiste issue des Lumières « illuminées », que l'on aura soin de distinguer des Lumières simplement « éclairées ». Contrairement aux idées reçues, cette opposition divise l'ancien personnel de Juillet, plus que le légitimisme et l‟orléanisme, et révèle un orléanisme scindé de longue date en deux doctrines irréconciliables. Avant la narration des faits de 1851, il a été jugé bon de s'intéresser aux personnes. L'opposition de Guizot et de Thiers, qui reflète celle ci-dessus, est connue. On insistera sur les principaux acteurs du légitimisme, du fusionnisme et de l'orléanisme, les princes des deux branches des Bourbons, et les politiques et les journaux qui les représentent à Paris, pour tenter de trouver, dans leur psychologie, des éléments de réponse à ce que l'on pourrait aussi titrer : l'échec des droites en 1851. Échec des tentatives répétées de fusion et de restauration monarchique ; échec des tentatives de révision constitutionnelle ; échec prévisible d'une incertaine candidature du prince de Joinville ; tentatives désespérées, et brouillonnes, de résistance parlementaire aux préparatifs de Louis-Napoléon ; jusqu'au lâche soulagement du coup d’État, par peur d‟une nouvelle terreur révolutionnaire.
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Orléans, 2018].
Résumé de la thèse :
L'histoire des droites en France en 1851 paraît étonnante à un esprit raisonnable. Conservatrices et monarchiques, très majoritaires dans l'Assemblée législative élue en 1849, elles ne parviennent pas à s'accorder pour enrayer la marche du prince-président, Louis-Napoléon Bonaparte, qu'elles ont fait élire, vers le coup d’État du 2 décembre et le rétablissement de l'Empire. Il faut alors se demander si les différences de leurs idées politiques, philosophiques ou religieuses ne sont pas plus profondes que les apparences ne le laissent supposer. On verra que les blocages souvent pusillanimes de 1851 résultent de divisions essentielles qu'il faut aller chercher loin dans la représentation que l'on se fait à droite de l'Ancien Régime, de la Révolution et de la Contre-révolution, de la liberté, de l'autorité et de l'ordre, de la monarchie et de la République, et du catholicisme dans la société dite « moderne ». Au-dessus, une <i>summa divisio</i> peut être trouvée dans l'opposition irréductible entre la liberté chrétienne classique et la liberté philosophiste issue des Lumières « illuminées », que l'on aura soin de distinguer des Lumières simplement « éclairées ». Contrairement aux idées reçues, cette opposition divise l'ancien personnel de Juillet, plus que le légitimisme et l‟orléanisme, et révèle un orléanisme scindé de longue date en deux doctrines irréconciliables. Avant la narration des faits de 1851, il a été jugé bon de s'intéresser aux personnes. L'opposition de Guizot et de Thiers, qui reflète celle ci-dessus, est connue. On insistera sur les principaux acteurs du légitimisme, du fusionnisme et de l'orléanisme, les princes des deux branches des Bourbons, et les politiques et les journaux qui les représentent à Paris, pour tenter de trouver, dans leur psychologie, des éléments de réponse à ce que l'on pourrait aussi titrer : l'échec des droites en 1851. Échec des tentatives répétées de fusion et de restauration monarchique ; échec des tentatives de révision constitutionnelle ; échec prévisible d'une incertaine candidature du prince de Joinville ; tentatives désespérées, et brouillonnes, de résistance parlementaire aux préparatifs de Louis-Napoléon ; jusqu'au lâche soulagement du coup d’État, par peur d‟une nouvelle terreur révolutionnaire.
Auteur
MARTIN de VIVIÈS, Bertrand de
Année
2018
Type
Thèse
Mot-clé
Histoire politique
Histoire des idées politiques
Histoire des doctrines politiques
Histoire des mentalités
Partis politiques de Droite
Légitimisme
Orléanisme
Libéralisme
Contre-Révolution
Assemblée nationale constituante (1848-1849)
Élections législatives (1848)
Deuxième République
Histoire des idées politiques
Histoire des doctrines politiques
Histoire des mentalités
Partis politiques de Droite
Légitimisme
Orléanisme
Libéralisme
Contre-Révolution
Assemblée nationale constituante (1848-1849)
Élections législatives (1848)
Deuxième République