Les "bourgeois de Paris" au XVIIIe siècle : identification d'une catégorie sociale polymorphe. [Thèse].
Contenu
Titre
Les "bourgeois de Paris" au XVIIIe siècle : identification d'une catégorie sociale polymorphe. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris I, 1998].
Résumé de la thèse :
L'étude des "Bourgeois de Paris" vise à définir les sens et usages de cette qualification dans la littérature et dans la vie politique, religieuse et sociale parisienne du règne de Louis XIV à la Révolution. La littérature du siècle des lumières différencie les "bourgeois" de la noblesse et des classes populaires par leurs pratiques socio-culturelles et leurs mentalités. Il existe une pluralité de groupes de "Bourgeois de Paris" qui se distinguent parce qu'ils rassemblent chacun des individus dont les horizons professionnels, le degré d'intégration dans la capitale. . . sont différents. Quand ceux-ci ont un statut commun, ils sont associés à des institutions héritées du moyen âge (l'Hôtel de ville, la confrérie Notre-Dame aux bourgeois de Paris), ou intégrés dans des hiérarchies juridico-fiscales (les privilèges individuels, la capitation). La définition théorique de ces groupes peut être stable depuis leur création (le corps large est défini comme les habitants demeurant à Paris depuis un an et un jour, nobles et roturiers en font partie), elle a parfois évolué sous la pression des besoins financiers de la monarchie ou bien d'un groupe social (les marchands des six corps monopolisent l'échevinage). Les milieux socio-professionnels dont les membres utilisent concrètement leur statut latent de "Bourgeois de Paris" peuvent également changer (les nobles et les parlementaires se font ainsi plus rares au XVIIIe siècle comme mandés à l'hôtel de ville et comme confrères). Les "Bourgeois de Paris qui se désignent comme tels dans les actes de la vie civile et professionnelle, surtout les minutes notariales, appartiennent en réalité à des catégories professionnelles exclues de droit ou de fait des privilèges collectifs et individuels des groupes homonymes : domestiques actifs ou retraités, et autres professionnels des services (dont les receveurs de rentes), ils préfèrent ce titre à l'évocation de leur activité professionnelle.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris I, 1998].
Résumé de la thèse :
L'étude des "Bourgeois de Paris" vise à définir les sens et usages de cette qualification dans la littérature et dans la vie politique, religieuse et sociale parisienne du règne de Louis XIV à la Révolution. La littérature du siècle des lumières différencie les "bourgeois" de la noblesse et des classes populaires par leurs pratiques socio-culturelles et leurs mentalités. Il existe une pluralité de groupes de "Bourgeois de Paris" qui se distinguent parce qu'ils rassemblent chacun des individus dont les horizons professionnels, le degré d'intégration dans la capitale. . . sont différents. Quand ceux-ci ont un statut commun, ils sont associés à des institutions héritées du moyen âge (l'Hôtel de ville, la confrérie Notre-Dame aux bourgeois de Paris), ou intégrés dans des hiérarchies juridico-fiscales (les privilèges individuels, la capitation). La définition théorique de ces groupes peut être stable depuis leur création (le corps large est défini comme les habitants demeurant à Paris depuis un an et un jour, nobles et roturiers en font partie), elle a parfois évolué sous la pression des besoins financiers de la monarchie ou bien d'un groupe social (les marchands des six corps monopolisent l'échevinage). Les milieux socio-professionnels dont les membres utilisent concrètement leur statut latent de "Bourgeois de Paris" peuvent également changer (les nobles et les parlementaires se font ainsi plus rares au XVIIIe siècle comme mandés à l'hôtel de ville et comme confrères). Les "Bourgeois de Paris qui se désignent comme tels dans les actes de la vie civile et professionnelle, surtout les minutes notariales, appartiennent en réalité à des catégories professionnelles exclues de droit ou de fait des privilèges collectifs et individuels des groupes homonymes : domestiques actifs ou retraités, et autres professionnels des services (dont les receveurs de rentes), ils préfèrent ce titre à l'évocation de leur activité professionnelle.
Auteur
CROQ, Laurence
Année
1998
Type
Thèse
Mot-clé
Bourgeois - Bourgeoisie
Histoire sociale
Classes sociales
Condition sociale
Condition des personnes
Paris
Vie politique
Vie religieuse
Vie sociale
XVIIIe
Histoire sociale
Classes sociales
Condition sociale
Condition des personnes
Paris
Vie politique
Vie religieuse
Vie sociale
XVIIIe