L’abbé de Cîteaux et la direction de l’ordre cistercien (1584-1651). [Thèse].
Contenu
Titre
L’abbé de Cîteaux et la direction de l’ordre cistercien (1584-1651). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris IV, 2013].
Résumé de la thèse :
Dans le contexte des chocs de la première modernité et de la Réforme catholique qui suit le concile de Trente (1545-1563), Cîteaux, qui est à la fois une abbaye et un chef-d'ordre, a été exemptée de la commende. Cette exemption conserve les abbés réguliers et leur permet de diriger et de réformer l'ordre en adaptant ses institutions aux exigences réformatrices. Au centre de la direction se place donc le problème complexe des rapports entre l'abbé de Cîteaux, le chapitre général, les quatre premiers pères, les abbayes-filles, et les différents pouvoirs extérieurs, à la fois religieux et politiques. L'abbé général doit diriger un ordre troublé par l'autonomie croissante des congrégations nationales et la formation de l'étroite observance. En effet, l'ordre cistercien conserve des abbayes dans toute l'Europe demeurée catholique. La crainte d'un schisme interne à l'ordre aboutit à la redéfinition des pouvoir institutionnels au profit des vicaires généraux et des présidents de congrégations. L'étude du rôle de l'abbé de Cîteaux se fait au double point de vue du pouvoir, celui de la direction et celui de la réforme de l'ordre. Le problème posé est celui de l'évolution du gouvernement abbatial, et ne se réduit pas à un prisme biographique. Métaphore de l'unité de l'ordre, l'abbé réunit en lui une autorité fonctionnelle et personnelle. Malgré les déchirements, le souhait du maintien de l'unité repose au XVIIe siècle sur la notion du bien commun à tous les fragments monastiques cisterciens : la famille autour du <i>Novum monasterium</i> de Cîteaux et de son père-abbé.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris IV, 2013].
Résumé de la thèse :
Dans le contexte des chocs de la première modernité et de la Réforme catholique qui suit le concile de Trente (1545-1563), Cîteaux, qui est à la fois une abbaye et un chef-d'ordre, a été exemptée de la commende. Cette exemption conserve les abbés réguliers et leur permet de diriger et de réformer l'ordre en adaptant ses institutions aux exigences réformatrices. Au centre de la direction se place donc le problème complexe des rapports entre l'abbé de Cîteaux, le chapitre général, les quatre premiers pères, les abbayes-filles, et les différents pouvoirs extérieurs, à la fois religieux et politiques. L'abbé général doit diriger un ordre troublé par l'autonomie croissante des congrégations nationales et la formation de l'étroite observance. En effet, l'ordre cistercien conserve des abbayes dans toute l'Europe demeurée catholique. La crainte d'un schisme interne à l'ordre aboutit à la redéfinition des pouvoir institutionnels au profit des vicaires généraux et des présidents de congrégations. L'étude du rôle de l'abbé de Cîteaux se fait au double point de vue du pouvoir, celui de la direction et celui de la réforme de l'ordre. Le problème posé est celui de l'évolution du gouvernement abbatial, et ne se réduit pas à un prisme biographique. Métaphore de l'unité de l'ordre, l'abbé réunit en lui une autorité fonctionnelle et personnelle. Malgré les déchirements, le souhait du maintien de l'unité repose au XVIIe siècle sur la notion du bien commun à tous les fragments monastiques cisterciens : la famille autour du <i>Novum monasterium</i> de Cîteaux et de son père-abbé.
Auteur
MARCEAU, Bertrand
Année
2013
Type
Thèse
Mot-clé
Ordre de Cîteaux
Cisterciens
Abbés
Abbaye Notre-Dame de Cîteaux (Côte-d'Or)
Réformes monastiques
Chapitres généraux
XVIe, XVIIe
Cisterciens
Abbés
Abbaye Notre-Dame de Cîteaux (Côte-d'Or)
Réformes monastiques
Chapitres généraux
XVIe, XVIIe