Joutes, emprises et pas d'armes en Castille, Bourgogne et France (1428-1470). [Thèse].
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Titre
Joutes, emprises et pas d'armes en Castille, Bourgogne et France (1428-1470). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire et civilisation, Paris, École des Hautes-Études en Sciences sociales, 2009].
Résumé de la thèse :
Les historiens du sport considèrent qu'il n'y a pas de filiation directe entre les pratiques physiques médiévales et le sport moderne, apparu au XIXe siècle sur des bases antiques. Les pas d'armes (exercices de joute consistant à défendre un pas ou passage contre quiconque relève le défi) et les emprises d'armes (combats courtois que va livrer un chevalier en terres étrangères) sont deux formes de combats de la fin du Moyen Âge, particulièrement nobles, prestigieuses et théâtralisées. Emprises et pas d'armes peuvent se définir comme des « pratiques physiques» ludiques. La dépense physique, la gestion de l'effort, la prise de risque, les accidents corporels, l'esprit compétitif, les tricheries et le chauvinisme y sont présents dans un cadre réglementé. Emprises et pas d'armes sont également des spectacles. Une organisation minutieuse permet à un public nombreux d'assister aux combats. La mise en scène d'une œuvre, d'un thème ou d'un héros littéraire dans des décors somptueux et un cadre courtois fait écho à une culture chevaleresque européenne. Emprises et pas d'armes ont aussi des finalités financières et politiques. L'efficacité de ces rassemblements pour contrôler la violence n'est pas démontrée, pas plus qu'une réelle « civilisation des mœurs » au moyen des joutes. Toutefois, lieux de rencontres et d'intense activité diplomatique, ils permettent aux organisateurs et aux participants de gagner de l'argent ou d'asseoir leur prestige politique. Une comparaison systématique de ces joutes élaborées et des sports contemporains permet donc de conclure que les emprises et pas d'armes constituent un véritable sport qui allie exercice physique et amour du jeu.
[Thèse de doctorat, Histoire et civilisation, Paris, École des Hautes-Études en Sciences sociales, 2009].
Résumé de la thèse :
Les historiens du sport considèrent qu'il n'y a pas de filiation directe entre les pratiques physiques médiévales et le sport moderne, apparu au XIXe siècle sur des bases antiques. Les pas d'armes (exercices de joute consistant à défendre un pas ou passage contre quiconque relève le défi) et les emprises d'armes (combats courtois que va livrer un chevalier en terres étrangères) sont deux formes de combats de la fin du Moyen Âge, particulièrement nobles, prestigieuses et théâtralisées. Emprises et pas d'armes peuvent se définir comme des « pratiques physiques» ludiques. La dépense physique, la gestion de l'effort, la prise de risque, les accidents corporels, l'esprit compétitif, les tricheries et le chauvinisme y sont présents dans un cadre réglementé. Emprises et pas d'armes sont également des spectacles. Une organisation minutieuse permet à un public nombreux d'assister aux combats. La mise en scène d'une œuvre, d'un thème ou d'un héros littéraire dans des décors somptueux et un cadre courtois fait écho à une culture chevaleresque européenne. Emprises et pas d'armes ont aussi des finalités financières et politiques. L'efficacité de ces rassemblements pour contrôler la violence n'est pas démontrée, pas plus qu'une réelle « civilisation des mœurs » au moyen des joutes. Toutefois, lieux de rencontres et d'intense activité diplomatique, ils permettent aux organisateurs et aux participants de gagner de l'argent ou d'asseoir leur prestige politique. Une comparaison systématique de ces joutes élaborées et des sports contemporains permet donc de conclure que les emprises et pas d'armes constituent un véritable sport qui allie exercice physique et amour du jeu.
Auteur
NADOT, Sébastien
Année
2009
Type
Thèse
Mot-clé
Fêtes et cérémonies
Jeux
Joutes
Pas d'arme
Emprises d'armes
Chevaliers - Chevalerie
Spectacles
Tournois
Jeux
Joutes
Pas d'arme
Emprises d'armes
Chevaliers - Chevalerie
Spectacles
Tournois