Les dépendances rurales du monastère parisien Saint-Martin des Champs en Île-de-France à la fin du Moyen-Âge
Contenu
Titre
Les dépendances rurales du monastère parisien Saint-Martin des Champs en Île-de-France à la fin du Moyen-Âge
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Paris I, 2000].
Résumé de la thèse :
Vers 1059-1060, le roi Henri Ier relève l'abbaye Saint-Martin, située sur la rive droite de la Seine, hors de la ville de Paris. L'établissement reçoit des biens fonciers et des revenus dans ses alentours immédiats et en Ile-de-France. En 1079, le roi Philippe Ier unit la collégiale à Cluny. Dès lors, outre le soutien capétien, le prieuré bénéficie des largesses de l'aristocratie de l’Ile-de-France et participe à l'essor économique et la mise en valeur des campagnes de la région parisienne par l'intermédiaire de ses seigneuries et des prieures qui lui sont dépendant. Adoptant dès le XIIIe siècle le fermage, sans pour autant abandonner le faire-valoir direct, les moines furent des rentiers du sol tout en s'efforçant d'être de sages gestionnaires, mais furent victimes d'une économie essentiellement basée sur des revenus en nature, lors des difficultés de la fin du Moyen Âge. Les campagnes d’Ile-de-France virent se multiplier l'apparition de nouveaux personnages à la tête de véritables exploitations agricoles : les fermiers. Le monde rural est alors profondément divisé, tant sur le plan économique que sur le plan social, et il est difficile de parler de la paysannerie. Ces campagnes souffrent des épidémies, des intempéries et de la guerre. Elles parvinrent néanmoins à traverser ces épreuves et après une longue période de reprise économique, présentèrent à l'extrême fin du XVe siècle une physionomie guère transformée par rapport à 1300. À l'issue de cette évolution, Saint-Martin-des-Champs conservait la totalité de son patrimoine.
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Paris I, 2000].
Résumé de la thèse :
Vers 1059-1060, le roi Henri Ier relève l'abbaye Saint-Martin, située sur la rive droite de la Seine, hors de la ville de Paris. L'établissement reçoit des biens fonciers et des revenus dans ses alentours immédiats et en Ile-de-France. En 1079, le roi Philippe Ier unit la collégiale à Cluny. Dès lors, outre le soutien capétien, le prieuré bénéficie des largesses de l'aristocratie de l’Ile-de-France et participe à l'essor économique et la mise en valeur des campagnes de la région parisienne par l'intermédiaire de ses seigneuries et des prieures qui lui sont dépendant. Adoptant dès le XIIIe siècle le fermage, sans pour autant abandonner le faire-valoir direct, les moines furent des rentiers du sol tout en s'efforçant d'être de sages gestionnaires, mais furent victimes d'une économie essentiellement basée sur des revenus en nature, lors des difficultés de la fin du Moyen Âge. Les campagnes d’Ile-de-France virent se multiplier l'apparition de nouveaux personnages à la tête de véritables exploitations agricoles : les fermiers. Le monde rural est alors profondément divisé, tant sur le plan économique que sur le plan social, et il est difficile de parler de la paysannerie. Ces campagnes souffrent des épidémies, des intempéries et de la guerre. Elles parvinrent néanmoins à traverser ces épreuves et après une longue période de reprise économique, présentèrent à l'extrême fin du XVe siècle une physionomie guère transformée par rapport à 1300. À l'issue de cette évolution, Saint-Martin-des-Champs conservait la totalité de son patrimoine.
Auteur
OLLIVIER, Jean-Pierre
Année
2000
Type
Thèse
Mot-clé
Abbaye Saint-Martin-des-Champs (Paris)
Propriétés foncières et immobilières
Abbayes
Paysans - Monde rural
Fermes - Fermage - Fermiers
Faire-valoir direct
Île-de-France
Guerre de Cent ans
XIVe, XVe
Propriétés foncières et immobilières
Abbayes
Paysans - Monde rural
Fermes - Fermage - Fermiers
Faire-valoir direct
Île-de-France
Guerre de Cent ans
XIVe, XVe