Le peintre et la carte : les représentations des espaces locaux dans les documents juridiques et iconographiques entre Alpes et Rhône (début XIVe s. - début XVIe s.). [Thèse].
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Titre
Le peintre et la carte : les représentations des espaces locaux dans les documents juridiques et iconographiques entre Alpes et Rhône (début XIVe s. - début XVIe s.). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire, Paris, École pratique des Hautes Études, 2016].
Résumé de la thèse :
L’essor de la cartographie locale en Occident à la fin du Moyen Âge est marqué par l’association de deux manières de voir et de montrer le monde : la peinture et la cartographie. Cette association a favorisé la diffusion d’une multitude de nouvelles pratiques de représentation de l’espace entre le XIVe siècle et le début du XVIe siècle à des échelles, locales ou régionales, peu usitées auparavant. Ces nouvelles pratiques cherchaient à reproduire l’expérience de la vue. Le corpus des représentations d’espaces locaux du début du XIVe siècle au début du XVIe siècle est aussi riche que méconnu. Il comprend des cartes territoriales, des figures schématiques, des plans, des vues paysagères ou encore des portraits élaborés par des auteurs de formations et de natures variées, notamment des hommes de loi et des peintres. L’expression « vue figurée » a progressivement été employée dans les textes pour désigner cette documentation. Les vues figurées s’appuyaient moins sur des savoirs géographiques que sur la visite et sur l’observation de lieux en discussion par un agent de l’autorité. Elles exposaient des territoires ou des localités afin de répondre à des préoccupations pratiques telles que des projets d’aménagement, des litiges ou des entreprises d’appropriation. À partir d'un corpus de représentations de l'espace issues de l’art et du droit, la thèse propose d’analyser les pratiques juridiques, sociales et culturelles ainsi que les logiques de perception de l’espace qui sont en œuvre dans la production de documents cartographiques à cette échelle.
[Thèse de doctorat, Histoire, Paris, École pratique des Hautes Études, 2016].
Résumé de la thèse :
L’essor de la cartographie locale en Occident à la fin du Moyen Âge est marqué par l’association de deux manières de voir et de montrer le monde : la peinture et la cartographie. Cette association a favorisé la diffusion d’une multitude de nouvelles pratiques de représentation de l’espace entre le XIVe siècle et le début du XVIe siècle à des échelles, locales ou régionales, peu usitées auparavant. Ces nouvelles pratiques cherchaient à reproduire l’expérience de la vue. Le corpus des représentations d’espaces locaux du début du XIVe siècle au début du XVIe siècle est aussi riche que méconnu. Il comprend des cartes territoriales, des figures schématiques, des plans, des vues paysagères ou encore des portraits élaborés par des auteurs de formations et de natures variées, notamment des hommes de loi et des peintres. L’expression « vue figurée » a progressivement été employée dans les textes pour désigner cette documentation. Les vues figurées s’appuyaient moins sur des savoirs géographiques que sur la visite et sur l’observation de lieux en discussion par un agent de l’autorité. Elles exposaient des territoires ou des localités afin de répondre à des préoccupations pratiques telles que des projets d’aménagement, des litiges ou des entreprises d’appropriation. À partir d'un corpus de représentations de l'espace issues de l’art et du droit, la thèse propose d’analyser les pratiques juridiques, sociales et culturelles ainsi que les logiques de perception de l’espace qui sont en œuvre dans la production de documents cartographiques à cette échelle.
Auteur
FERMON, Paul
Année
2016
Type
Thèse
Mot-clé
Cartes et plans
Cartographie
Dessins
Bornes - Bornages
Architecture
Cartographie
Dessins
Bornes - Bornages
Architecture