La liberté individuelle dans le droit de la famille d'après l'œuvre d'Ambroise de Milan. [Thèse].
Contenu
Titre
La liberté individuelle dans le droit de la famille d'après l'œuvre d'Ambroise de Milan. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris II, 1999].
[Saint Ambroise de Milan (v. 340-397)].
Résumé de la thèse :
Le but de cette étude est de s'interroger sur la liberté de l'individu dans sa famille a la fin du IVe siècle , quand l'Église triomphante a pu influencer les mœurs et les lois, par l'action notamment d'Ambroise, évêque de Milan. Pour la formation des liens (première partie), le droit impérial chrétien ne change rien aux conditions d'âge et de catégorie sociale (titre I) mais impose des interdits nouveaux : entre cousins, avec barbares et juifs. Ambroise soutient cette législation pour lutter contre paganisme, judaïsme et hérésies (titre II). Dieu ayant créé l'homme libre, c'est à l'individu de choisir entre le péché et le salut (deuxième partie). Il ne peut être guide par la seule loi impériale trop permissive ou trop brutale aux yeux d'Ambroise qui a parfois influence le législateur (titre I). Mais l'ancienne organisation familiale autour du <i>paterfamilias</i> n'est pas contestée par l'Église. Seul cas de rébellion autorise : le choix du célibat consacre contre la volonté du père. Ambroise reconnait les grands principes du droit classique des successions. Même le nouveau rapport chrétien à la mort ne distend pas les liens de parente (titre II). Ainsi la liberté individuelle devient à la fois plus grande (le salut personnel prime sur tout) et plus contrainte ( les devoirs de la religion chrétienne s'ajoutant a ceux de la <i>pietas</i> traditionnelle).
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris II, 1999].
[Saint Ambroise de Milan (v. 340-397)].
Résumé de la thèse :
Le but de cette étude est de s'interroger sur la liberté de l'individu dans sa famille a la fin du IVe siècle , quand l'Église triomphante a pu influencer les mœurs et les lois, par l'action notamment d'Ambroise, évêque de Milan. Pour la formation des liens (première partie), le droit impérial chrétien ne change rien aux conditions d'âge et de catégorie sociale (titre I) mais impose des interdits nouveaux : entre cousins, avec barbares et juifs. Ambroise soutient cette législation pour lutter contre paganisme, judaïsme et hérésies (titre II). Dieu ayant créé l'homme libre, c'est à l'individu de choisir entre le péché et le salut (deuxième partie). Il ne peut être guide par la seule loi impériale trop permissive ou trop brutale aux yeux d'Ambroise qui a parfois influence le législateur (titre I). Mais l'ancienne organisation familiale autour du <i>paterfamilias</i> n'est pas contestée par l'Église. Seul cas de rébellion autorise : le choix du célibat consacre contre la volonté du père. Ambroise reconnait les grands principes du droit classique des successions. Même le nouveau rapport chrétien à la mort ne distend pas les liens de parente (titre II). Ainsi la liberté individuelle devient à la fois plus grande (le salut personnel prime sur tout) et plus contrainte ( les devoirs de la religion chrétienne s'ajoutant a ceux de la <i>pietas</i> traditionnelle).
Auteur
LHUILLIER-MARTINETTI, Dominique
Année
1999
Mot-clé
Ambroise de Milan
Droit de la famille
Liberté individuelle
Droit de la famille
Liberté individuelle