Le roi, son fils préféré et les barons. Légitimation et délégitimation du pouvoir royal en Angleterre et en France aux XIVe et XVe siècles.
Contenu
Titre
Le roi, son fils préféré et les barons. Légitimation et délégitimation du pouvoir royal en Angleterre et en France aux XIVe et XVe siècles.
Présentation de l'éditeur :
Dans la recherche, le rôle politique du favori et la nature de sa relation avec le roi ont souvent été obscurcis par le fait que, dans les discours du haut et du bas Moyen Âge, la proximité particulière avec le souverain était régulièrement manifestée dans le langage de l'amour et dans des gestes de proximité physique et d'intimité. Ainsi, l'impression est née que le roi, par inclination homosexuelle, accordait une influence excessive à son favori – aux dépens des barons, qui revendiquaient, eux aussi, une part du pouvoir.
Dans l'esprit d'une « histoire culturelle de la politique », le présent ouvrage reconsidère la figure du favori, la rend compréhensible et tangible dans sa signification au-delà du cas individuel. Il met en évidence le caractère constructif des modèles modernes de perception du désir sexuel et souligne l'importance de l'inconduite sexuelle comme argument politique dans le discours médiéval.
À la fin du Moyen Âge occidental, les nouvelles notions de légitimité du pouvoir royal et de son exercice sont rendues plus visibles par la présence de favoris royaux dont la figure doit être reconsidérée. La présente étude relie le reproche d'inconduite sexuelle comme argument politique dans le discours médiéval aux idées médiévales sur la royauté et le gouvernement, ouvrant de nouvelles perspectives d'une histoire culturelle de la politique au Bas Moyen Âge.
Présentation de l'éditeur :
Dans la recherche, le rôle politique du favori et la nature de sa relation avec le roi ont souvent été obscurcis par le fait que, dans les discours du haut et du bas Moyen Âge, la proximité particulière avec le souverain était régulièrement manifestée dans le langage de l'amour et dans des gestes de proximité physique et d'intimité. Ainsi, l'impression est née que le roi, par inclination homosexuelle, accordait une influence excessive à son favori – aux dépens des barons, qui revendiquaient, eux aussi, une part du pouvoir.
Dans l'esprit d'une « histoire culturelle de la politique », le présent ouvrage reconsidère la figure du favori, la rend compréhensible et tangible dans sa signification au-delà du cas individuel. Il met en évidence le caractère constructif des modèles modernes de perception du désir sexuel et souligne l'importance de l'inconduite sexuelle comme argument politique dans le discours médiéval.
À la fin du Moyen Âge occidental, les nouvelles notions de légitimité du pouvoir royal et de son exercice sont rendues plus visibles par la présence de favoris royaux dont la figure doit être reconsidérée. La présente étude relie le reproche d'inconduite sexuelle comme argument politique dans le discours médiéval aux idées médiévales sur la royauté et le gouvernement, ouvrant de nouvelles perspectives d'une histoire culturelle de la politique au Bas Moyen Âge.
Auteur
BILESTONE, Djro
KOUAMENAN, R.
KOUAMENAN, R.
Editeur
Heidelberg, Heidelberg University Publishing
Année
2021
Type
Monographie
ISBN
978-3-96822-085-7
Mot-clé
Pouvoir royal
Angleterre
Favoris
Angleterre
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