La politique de santé publique en France dans la période de l'entre-deux-guerres (1920-1940). [Thèse].
Contenu
Titre
La politique de santé publique en France dans la période de l'entre-deux-guerres (1920-1940). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris II, 1997].
Résumé de la thèse :
Au XIXe siècle et au début du XXe s'est forgé dans la société française un consensus sur la nécessité d'avoir une politique de santé publique. Survient la Grande Guerre : l'État fait du redressement démographique une priorité de santé publique. Il entend aussi lutter contre les maladies jugées évitables. L'intérêt de l'État pour la mise place d'une administration sanitaire est d'autant plus grand que de nombreux élus locaux paraissent avoir failli à appliquer la loi du 15 février 1902 sur l'hygiène publique. L'État ne disposant que de ressources financières limitées, il recherche leur meilleure utilisation possible. La coopération entre secteur public et partenaires privés est jugée nécessaire. Parallèlement le respect des règles sanitaires supposent une participation active des citoyens. En filigrane est posée la question de la nature de l'intervention publique et celle des contours du service public des soins. Au plan économique l'entre-deux-guerres est une période de reconstruction et de crise. Si la récession a pour conséquence de limiter l'intervention et les réalisations de l'État dans ce domaine, la crise n'affecte pas trop la santé des populations à raison de la tendance lourde, sur le moyen terme, à l'amélioration des conditions de vie et de travail. L'examen des budgets de la santé publique de cette période montre qu'il s'agit de budgets de fonctionnement et d'assistance. Le besoin de garantir à plus de gens un accès à des soins plus nombreux et plus varies amène a délaisser la logique d'assistance au profit d'une logique d'assurance. Le progrès des sciences, la diffusion des techniques sur une large échelle et le souci de l'efficacité, amènent les pouvoirs publics a mieux contrôler l'exercice de la profession médicale. L'exigence d'une plus grande efficacité et sécurité sanitaire ne débouche pas, néanmoins, sur la constitution de filières de soins.
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris II, 1997].
Résumé de la thèse :
Au XIXe siècle et au début du XXe s'est forgé dans la société française un consensus sur la nécessité d'avoir une politique de santé publique. Survient la Grande Guerre : l'État fait du redressement démographique une priorité de santé publique. Il entend aussi lutter contre les maladies jugées évitables. L'intérêt de l'État pour la mise place d'une administration sanitaire est d'autant plus grand que de nombreux élus locaux paraissent avoir failli à appliquer la loi du 15 février 1902 sur l'hygiène publique. L'État ne disposant que de ressources financières limitées, il recherche leur meilleure utilisation possible. La coopération entre secteur public et partenaires privés est jugée nécessaire. Parallèlement le respect des règles sanitaires supposent une participation active des citoyens. En filigrane est posée la question de la nature de l'intervention publique et celle des contours du service public des soins. Au plan économique l'entre-deux-guerres est une période de reconstruction et de crise. Si la récession a pour conséquence de limiter l'intervention et les réalisations de l'État dans ce domaine, la crise n'affecte pas trop la santé des populations à raison de la tendance lourde, sur le moyen terme, à l'amélioration des conditions de vie et de travail. L'examen des budgets de la santé publique de cette période montre qu'il s'agit de budgets de fonctionnement et d'assistance. Le besoin de garantir à plus de gens un accès à des soins plus nombreux et plus varies amène a délaisser la logique d'assistance au profit d'une logique d'assurance. Le progrès des sciences, la diffusion des techniques sur une large échelle et le souci de l'efficacité, amènent les pouvoirs publics a mieux contrôler l'exercice de la profession médicale. L'exigence d'une plus grande efficacité et sécurité sanitaire ne débouche pas, néanmoins, sur la constitution de filières de soins.
Auteur
ELSHOUD, Stéphane
Année
1997
Type
Thèse
Mot-clé
Santé publique
Politique sanitaire
Politique sanitaire